SYRIE : 4 millions de personnes privées de nourriture (à cause de la gué-guerre entre riches et puissants du Conseil de sécurité)

Le 11 juillet, le Conseil de sécurité des Nations-Unies n’est pas parvenu à aboutir à un accord pour prolonger la résolution de l’aide transfrontalière pour la Syrie. Par conséquent, 4,1 millions de personnes vivant dans le nord-ouest de la Syrie se retrouvent privées d’assistance humanitaire. Autrement dit, plus de nourriture. Plus de soins d’urgence. Bref, c’est la mort qui rôde… Cet échec survient alors que les besoins humanitaires avaient, déjà, atteint un niveau record, après plus de 12 ans de conflit. La Syrie est une terre d’influence et de contre-influence entre la Russie, les Etats-Unis et ses appendices d’Europe, à savoir, la Grande Bretagne et la France, tous, membres du Conseil de sécurité. Comme la Russie avait réussi à avoir le dessus dans la guerre que menait le président syrien, Bachar al Assad, en le maintenant au pouvoir, alors qu’à Paris, à Londres et à Washington, on annonçait la chute imminente de son régime comme celui de Kadhafi en Libye, les vaincus dans cette bataille hégémonique, semblent, aujourd’hui, se venger en prenant en otage les pauvres populations soumises à l’aide humanitaire pour survivre, alors que le régime Assad bien que parfaitement installé à Damas, cherche, encore, à étendre son influence sur le territoire où il existe encore des poches de rébellion. Ici, en Syrie, contrairement, à la Libye, la base militaire russe avait beaucoup aidé à la survie du régime du président Assad.