COTE D’IVOIRE (d’Alassane Ouattara) : Un empire du mal

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Alors que les autorités du Burkina Faso accusent la Côte d’Ivoire d’aider à déstabiliser leur pays, le gouvernement ivoirien nie sans vraiment convaincre. En effet, son porte-parole se borne à dire que son pays est une terre d’hospitalité, ce qui l’absoudrait, totalement, de tels soupçons. Que non ! La Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara est une terre par excellence de la déstabilisation en Afrique de l’Ouest. Et Ouattara a ce penchant depuis l’opposition où, à plusieurs reprises, il avait organisé des coups d’état contre les régimes d’Henri Konan Bédié et de Laurent Gbagbo.

Deux ans après l’arrivée au pouvoir en Centrafrique du président, François Bozizé, Alassane Ouattara, chef de l’opposition ivoirienne, s’organisait, militairement, pour faire le coup d’état en Côte d’Ivoire et prendre le pouvoir par les armes. C’est ainsi que François Bozizé, général cinq étoiles, avait mis le Centrafrique à sa disposition pour former les miliciens ivoiriens. Ayant eu vent de cette information compromettante, Afrique Education s’était empressée de la publier dans sa rubrique « Top Secret ». Colère et stupeur d’Alassane Ouattara qui, au lieu de prendre contact avec le magazine, alla, plutôt, se plaindre auprès du patriarche Ondimba. Très astucieusement, ce dernier lui conseilla d’adresser un droit de réponse au magazine, ce que le conseiller en communication d’Alassane Ouattara, dans l’opposition, Ali Coulibaly, entreprit de faire. L’incident fut clos.

Cet exemple montre qu’Alassane Ouattara a la déstabilisation inscrite dans son ADN. Il ne peut pas vivre, du moins, diriger la Côte d’Ivoire, sans s’en prendre à ses voisins. C’était aussi le cas en Côte d’Ivoire alors qu’il ruminait son frein dans l’opposition : Henri Konan Bédié qui n’est plus de ce monde ( mais ses camarades du PDCI peuvent témoigner), et Laurent Gbagbo, savent comment ils ont été malmenés par les manœuvres déstabilisatrices d’Alassane Ouattara.

Qui pour plaider le cas de François Bozizé : il est en exil involontaire en Guinée Bissau, loin des terres centrafricaines. Qu’en pense Ouattara ?

« La Côte d’Ivoire, dans sa politique, n’a jamais participé à la déstabilisation d’un pays voisin », affirme Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement ivoirien. Un mensonge à ciel ouvert ! Les peuples ivoirien et burkinabè « continueront de coexister en harmonie et en bonne intelligence », a-t-il souligné. A condition que le jeune président du Burkina Faso reste, constamment, éveillé pour ne pas se faire surprendre.

Le 23 septembre, le ministre burkinabè de la Sécurité avait dénoncé une « tentative de déstabilisation » du pouvoir en place. Selon lui, « des individus résidant en République de Côte d’Ivoire se sont activés dans une entreprise de subversion » contre le Burkina Faso. En juillet, le capitaine-président, Ibrahim Traoré, avait accusé Abidjan « d’abriter un centre d’opération pour déstabiliser » son pays. Quand on connaît le mode opératoire de cet ancien chef rebelle devenu président de Côte d’Ivoire, en 2011, on n’a pas besoin de réfléchir. Ce n’est pas parce qu’on devient prêtre qu’on ne boit plus l’alcool.

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