L’ambitieux programme politique du président, Paul Biya, en vue de la grande émergence de 2035 continue de se construire avec son gouvernement. A tout juste un an de l’élection présidentielle, l’année 2024 au Cameroun aura été une année fructueuse où la vision du chef de l’Etat et ses projets auront, pour une partie, été concrétisés au profit des populations. Cependant, il reste indiscutable que certains chantiers du président tardent à faire surface. Décryptage des projets politico-historiques de 2024 du très grand bâtisseur de la nation et de sa stratégie de développement à venir…
Le président de la République avait placé son septennat sous le signe des « Grandes Ambitions » pour sa très chère nation. Dans cette optique, ses objectifs étaient de donner les moyens nécessaires à son pays pour que celui-ci sorte, enfin, du sous-développement afin qu’il s’inscrive dans une dynamique de modernité durable utile pour tous. Dans cette dynamique, on compte le projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé, inauguré par le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba, maître d’ouvrage de cet incroyable projet d’alimentation en eau potable à partir du Fleuve Sanaga. Un symbole marquant, mais aussi, historique, venant du gouvernement, qui implémente la politique nouvelle du président, Paul Biya, en matérialisant son plan de développement en énergie pour les habitants de la ville de Yaoundé (sur notre photo, TEDGA Marc Aurélien, grand supporter du président, Paul Biya, après l’avoir salué, l’applaudit chaudement, lors de son bain de foule au Palais de l’Unité, le 20 mai 2024). Le projet intitulé « PAEPYS » exécuté par une entreprise chinoise a pour objectif de mettre un terme au déficit d’eau potable dans la ville de Yaoundé. Cette alimentation nouvelle apportera un complément de 300 000 à 400 000 m3/j dans la capitale, mais aussi, dans d’autres localités de la région du Centre comme dans la ville d’Obala, ou encore, de Soa. De plus, le directeur général de la CAMWATER, Blaise Moussa, a, dernièrement, annoncé la réalisation de 200 000 nouveaux branchements de compteurs d’eau avec la construction de plusieurs canalisations d’environ 60 km, qui seront effectifs d’ici la fin de 2025. Cependant, l’entreprise publique CAMWATER et le gouvernement sont pleinement conscients que les besoins en alimentation d’eau au Cameroun doivent s’accélérer afin de satisfaire la demande de tous les citoyens camerounais d’où qu’ils viennent.
Le vent des réformes est, donc, en cours de téléchargement au Cameroun. Une nouvelle ère plus entreprenante, soucieuse de sa destinée est en train de se former sur tous les plans politiques du pays. Sur le plan international, le Cameroun a décidé de s’inscrire dans une politique diplomatique beaucoup plus exigeante vis-à-vis de lui-même, militante pour une Afrique en mouvement et indépendante. Elle a, aussi, décidé d’être un acteur majeur dans les rassemblements diplomatiques internationaux. En participant, très régulièrement, aux travaux de l’ONU, de l’UA, de l’OMS, de la Francophonie, dernièrement, à Yaoundé, en novembre 2023, du Commonwealth, mais aussi, du continent africain. Au niveau des relations internationales, non seulement, le Cameroun a décidé de devenir une nation plus souveraine dans sa diplomatie, mais, elle devient, aussi, un pays, qui assume ses responsabilités sans trembler sur la scène internationale.
Le président, Paul Biya, n’a pas manqué de rappeler au monde entier, lors de son discours en France, à l’occasion du 80ème anniversaire du débarquement de Provence, que l’Afrique a eu un rôle très important à jouer, lors de l’occupation allemande et que sans les pays africains, il n’y aurait pas eu de victoire et de libération du territoire français. Des paroles très fortes et marquantes à l’endroit de ses homologues, lorsqu’on sait que les programmes scolaires et universitaires français négligent, totalement, la participation des Africains dans cette guerre.
Le Cameroun a, aussi, un rôle très important à jouer depuis la prise de fonction de l’ancien premier ministre, devenu président de la 79ème Assemblée Générale des Nations-Unies, Philémon Yang. Il faut le dire, sur les treize présidences de l’Assemblée Générale de l’ONU, c’est seulement la deuxième fois qu’un pays de l’Afrique centrale préside ce grand rassemblement. La première fois, c’était avec le Gabonais, Jean Ping, en 2004-2005, lors de la 59e Assemblée Générale. Entre présider les sessions, organiser les débats et les négociations sur des questions planétaires de paix et environnementales, les responsabilités de ce grand personnage, fidèle parmi les fidèles de Paul Biya, seront très nombreuses.
Sur le plan économique, le Cameroun investit, de plus en plus, dans le domaine des transports, un secteur d’activité très fructueux, qui permettra d’accélérer davantage la croissance économique du pays. La construction des structures portuaires comme le Port de Kribi, ou encore, le réseau ferroviaire permettront au Cameroun d’accroître son développement économique à coût de milliers de milliards de F CFA. Un pays prometteur pour les entreprises étrangères et locales, où les opportunités continueront de se multiplier avec la construction de nombreux axes routiers, une thématique majeure, dans la politique de relance du chef de l’Etat, qui consolidera les finances publiques du Cameroun et feront de celui-ci, un pays beaucoup plus fiable sur le marché international.
Il est très important de rappeler aux Camerounais que l’émergence 2035 ne sera pas un tapis rouge qu’on déroulera sous leurs pieds. La société civile, les hauts-fonctionnaires et hommes d’affaires, doivent comprendre que le développement passe par un effort collectif de la nation toute entière et que chacun doit apporter sa pierre à la construction de cet immense édifice qu’est le Cameroun. Sans changement de comportement et de mentalité des populations, les pouvoirs publics rencontreront bien des difficultés à faire appliquer la vision du chef de l’Etat. A bon entendeur Salut !
TEDGA Marc Aurélien
Est étudiant en licence à l’Université de Paris-Saclay
L’Université de Paris-Saclay est la première université française et la première université d’Europe occidentale. Elle est 12ème au classement des universités les plus prestigieuses au monde.