CENTRAFRIQUE : Les conditions du retour à la paix

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La paix passe par un front uni MINUSCA / FACA ( Forces armées centrafricaines) pour mettre un terme aux actions violentes des milices, à l’existence même de ces groupes armés.

Les groupes armés les plus déterminés, qui menaçaient de marcher sur la capitale au début de l’année 2021 ont été repoussés et contraints de se réfugier dans leurs bases.

Néanmoins, les milices ont vite repris le chemin de la violence. Les violences ont changé de formes : attaques surprises, pillages, occupations de villes, insécurité à la périphérie des agglomérations, utilisation de mines antipersonnel. Après chaque attaque, les milices prudentes se replient rapidement dans leurs zones d’influence.

Le retour à la paix en Centrafrique passe par le contrôle de tout le territoire.

La voie de la négociation ayant échoué, le recours à des actions conjointes des forces onusiennes et centrafricaines afin de déloger ces groupes armés, qui occupent toujours des parcelles du territoire national s’impose. Il est urgent également  que le gouvernement centrafricain mette fin aux campagnes de dénigrement menées par les réseaux sociaux  (pro-russes) contre la MINUSCA.

Cela fait 9 ans que le pays est l’otage de milices armées, qui sèment la terreur parmi la population centrafricaine et ont conduit le pays à la ruine. Les récentes déclarations des évêques centrafricains reflètent l’exaspération du peuple centrafricain et son aspiration à un retour à la paix.

La nomination de Valentine Rugwabiza à la tête de la MINUSCA devrait permettre de donner un nouvel élan à un rétablissement de la paix en Centrafrique aujourd’hui au point mort.  

C’est du moins ce que l’on peut espérer.

Patrick David 

Docteur en droit 

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