Scandale au cœur de l’Afrique centrale : Une statue à la gloire d’Evgueni Prigojine et de Dimitry Utkin a été érigée en plein centre de Bangui, devant la Maison Russe (notre photo). Deuxième scandale : C’est l’insignifiant ministre centrafricain de la Défense, Claude Rameaux Bireau, qui l’a, lui-même, dévoilée montrant la soumission de son pays au mercenariat russe, et ce en présence de plusieurs personnalités politiques toutes inféodées aux amis de Poutine comme l’est d’ailleurs le premier d’entre eux, Faustin Archange Touadéra.
Après ce scandale, Touadéra voudra qu’on prenne son pays au sérieux alors qu’il ne fait que le chosifier et le marginaliser du concert des nations.
On sait qu’il fait tout pour s’acheter un troisième mandat dont il n’a pas droit. Pour y parvenir, il a modifié la constitution sous la supervision des Russes et compte s’éterniser au pouvoir, grâce à la fraude dont ils sont de grands experts. Les Centrafricains sont différents des Sénégalais, qui ont chassé comme un malpropre Macky Sall en lui faisant boire la tasse quand il a voulu, avec le soutien d’Emmanuel Macron, changer la constitution pour s’octroyer un troisième mandat.
Les Sénégalais l’ont vite renvoyé à la maison. En Centrafrique, l’opposition n’a d’opposition que le nom. Plusieurs d’entre eux brandissent facilement des titres pompeux d’anciens premiers ministres alors qu’ils ne peuvent même pas rassembler les militants dans une cabine téléphonique. Ils préfèrent attendre tranquillement dans leurs maisons que Touadéra réalise son forfait quand ils ne comptent pas sur un hypothétique soutien de la France qui, elle-même, sera sans gouvernement d’ici peu et où Emmanuel Macron s’est mis, comme un enfant qui ne contrôle pas son jouet, sur un siège éjectable. Aujourd’hui, deux Français sur trois souhaitent qu’il quitte le pouvoir et qu’une nouvelle élection présidentielle soit organisée.
Espérons que l’opposition se réveillera à temps, de son coma profond actuel, pour empêcher ce président-polygame qui se dit chrétien alors qu’il est en plus l’amant de plusieurs maîtresses officielles dans Bangui sans compter des maîtresses officieuses, de réaliser son forfait. Car, à la fin de son deuxième mandat, il faudra impérativement qu’il retourne enseigner à l’Université de Bangui. Là bas, au moins, il est compétent.