COLLOQUE : L’Unesco rend hommage au cheik al-‘Alâwî

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Devant l’urgence de trouver, ensemble, des solutions face à la violence et l’insécurité, dans le monde, Aisa Ong internationale, porteuse du message du cheikh al-‘Alâwî, penseur soufi du 20e siècle, invite à une nécessaire réforme de l’islam.

Aisa Ong organise un colloque intitulé, « L’islam spirituel et les défis contemporains », qui réunit des personnalités de renommée internationale : écrivains, journalistes, universitaires, politiques et religieux, autour d’une réflexion sur l’islam spirituel et le vivre ensemble.

Cette rencontre se tient à l’Unesco, à Paris, les 28 et 29 septembre, à l’occasion du 100e anniversaire de la fondation de l’ordre soufi Alâwî, une école pour la tolérance et la convivialité interreligieuse (1914-2014) reconnue par l’Unesco.

Parmi la quarantaine de conférenciers, on cite Jean-Paul Delevoye, président du Cese, Bariza Khiari, sénatrice de Paris, Boris Cyrulnik, neuro-psychiatre, Edwy Plenel, fondateur de Mediapart, Yenny Zanjuba Wahid, directrice du Wahid Institute en Indonésie, Cheikha H. Nur Artiran de Turquie, Cheikh Ahmed Mohamad el-Tayeb, recteur de la mosquée de al-Azhar au Caire.

Au cours des différents échanges, l’oeuvre et l’héritage du cheikh al’Alâwî (1869-1934) sont mis à l’honneur avec comme objectif de s’interroger et de répondre aux défis de notre époque. Que peut apporter sa pensée universelle, et celle du soufisme en général aux sociétés contemporaines dans leur difficile quête d’une culture de paix et du vivre ensemble ?

En 1933, déjà, le cheikh al-‘Alâwî dénonçait « la vision salafiste et les dangers du fondamentalisme qui imposent au monde musulman une seule grille de lecture religieuse possible, gouvernée par une interprétation purement littéraliste des sources scripturaires. Il appelle au retour à l’islam originel, vivant, universel et tolérant. Un islam spirituel, nourri par la liberté d’expression, la diversité des débats et la pluralité des idées ». Ce message, d’une étonnante actualité, est au cœur des actions de Aisa Ong aujourd’hui.

Trois expositions donnent un nouvel éclairage et enrichissent le débat : la vie et l’oeuvre du cheikh al-‘Alâwî, l’émir Abd el-Kader, un précurseur du vivre ensemble et voilement dévoilement, une enquête sur l’origine du voile.

Lors du colloque, le Prix Emir Abd el-Kader pour la promotion du vivre ensemble en Méditerranée et dans le monde sera lancé avec le concours du Programme MED21.

Le film « Islam, voix de femmes », une veillée spirituelle et un concert de musique qawwali avec Faiz Ali Faiz, complètent le prog

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