A chaque grande ville, son tour pour le OUI. Ce mardi, 24 juillet, les partisans du Oui au référendum se sont retrouvés aux côtés du président, Azali Assoumani, à Ntsoudjini, avec le même enthousiasme, la même ferveur.
Le président, Azali Assoumani, est allé droit au but, en prenant la parole devant une assistance de plusieurs milliers de personnes (notre photo) : « Lundi, 30 juillet, nous allons prendre nos responsabilités. J’espère que nous irons, massivement, voter pour envoyer un message clair au monde sur notre volonté de changer notre pays. Hier, j’ai envoyé un message à nos aînés. Aujourd’hui, le message est pour tout le monde. La politesse n’exclut pas de dire la vérité, même si elle peut blesser. Et je vous demande de prendre vos responsabilités sur la culture de l’insolence de certains et leur volonté de perturber la paix. J’avais la possibilité de décider seul de faire des recommandations sans le Mouvement du 11 août de Mr Ali Bazi. Mais, j’ai voulu une démarche inclusive. Et je ne comprends pas que cet homme originaire de cette ville puisse avoir des enfants de sa ville qui ne le respectent pas. Cela veut dire que ce sont des gens qui habitent ici, mais qui ne sont pas d’ici ».
Pour le président de la République, « Les organisations internationales ne prennent en leur sein que des Etats souverains. Et nous sommes un Etat souverain. Les gens qui s’abstiennent au référendum sont en réalité d’accord avec les recommandations des assises, et le projet de réforme de la constitution, sinon, ils viendraient voter pour le NON. Nous devons défendre la paix et la stabilité et l’orthodoxie dans notre pays », a-t-il conclu.
Le message a été entendu. A Ntsoudjini, il n’y a pas de doute, ce sera un OUI massif le 30 juillet soir.
D’un de nos envoyés spéciaux
à Ntsoudjini (Comores)