CONFLIT RDCONGO-RWANDA : La Francophonie dirigée par la Rwandaise Louise Mushikiwabo sort (enfin) de son silence

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La Secrétaire Générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’ancienne ministre des Affaires étrangères de Paul Kagame, Louise Mushikiwabo, se dit, extrêmement, préoccupée par la situation à l’Est de la RDCongo. Il faut dire que malgré les condamnations qui viennent de partout, d’Afrique et des Nations-Unies, notamment, le mouvement M23, activement, soutenu par le Rwanda (16 millions d’habitants) continue à damer le pion au géant aux pieds d’argile qu’est la RDCongo (plus de 100 millions d’habitants). Le scandale est à ce niveau. D’où la question suivante : la gouvernance à Kinshasa est-elle à la hauteur des événements qui secouent l’Est du pays ? Car c’est une honte (sans avoir peur des mots) que 16 millions d’habitants tiennent en respect et malmènent comme jamais plus de 100 millions d’habitants. Cherchez l’erreur !

Louise Mushikiwabo exhorte toutes les parties à faire preuve de retenue et à privilégier les voies pacifiques pour régler tous les différends qui les opposent, dans le cadre des processus de Luanda (Angola) et de Nairobi (Kenya).

Elle encourage les partenaires régionaux et internationaux, ainsi que, toutes les bonnes volontés à intensifier leurs efforts afin de mettre fin à la spirale de la violence , qui endeuille dramatiquement les populations de cette région. Et c’est le moins qu’elle puisse dire (sur notre photo, à Kinshasa en mars 2019, poignée de main tiède avec Félix Tshisekedi. Quatre mois après, elle n’assistera pas aux Jeux de la Francophonie).

 Il est important de s’attaquer aux causes profondes de ce conflit et de leur trouver des solutions durables, conclut-elle. Toutefois, la patronne de la Francophonie se garde bien de parler des « causes profondes » de ce conflit qui sont le partage des richesses du Kivu entre la RDCongo et le Rwanda. Qu’en pense-t-on à l’OIF ?

Avec Paul Kagame, elle est beaucoup plus à l’aise (et c’est normal).

Il faudra sans doute que l’OIF active ses propres mécanismes de résolution des conflits et s’impliquent un peu plus car jusqu’à ce jour, c’est comme si cette guerre ne se déroulait pas entre deux pays francophones.

 

 

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