Le président angolais, Joâo Lourenco, médiateur désigné par l’Union africaine (UA) pour un dialogue entre la RDCongo et le Rwanda, a réuni, mercredi, 23 novembre, à Luanda, un mini-sommet sur la paix et la sécurité dans la région Est de la République démocratique du Congo, avec le président burundais, Evariste Ndayishimiye, président de la CAE (Communauté des pays de l’Afrique de l’Est), le président, Félix Tshisekedi, le ministre des Affaires étrangères du Rwanda, représentant le président Kagame, et le facilitateur du processus de Nairobi, l’ex-président du Kenya, Uhuru Kenyatta.
Au terme de plus de 6 heures d’échanges à huis clos, cette rencontre a débouché sur un accord de cessez-le-feu imposé au groupe terroriste M23, à dater du vendredi, 25 novembre, à 18 H.
L’accord exige, aussi, que le M23 se retire des zones occupées en RDC à dater du 27 novembre.
L’accord signé par les 5 participants au mini-sommet dont 3 chefs d’Etat en exercice comprend un calendrier précis de mesures contraignantes pour rétablir la paix et la sécurité à l’Est de la RDC avec notamment le désarmement et le cantonnement des éléments du M23 sous le contrôle des FARDC, de la Force régionale de la CAE, du mécanisme de vérification ad hoc et de la Monusco.
Le communiqué final du mini-sommet de Luanda précise ainsi : » L’intervention de la Force régionale contre le M23, conformément, aux prescrits du Processus de Nairobi et au rapport de la réunion des chefs d’état-major de la CAE, qui s’est tenue à Bujumbura, le 8 novembre 2022, en cas de refus du M23 de cesser les hostilités et de se retirer des territoires occupés « .
Ce mini-sommet a, aussi, exigé la cessation de tout soutien politico-militaire au M23 et à tous les autres groupes armés locaux et étrangers opérant à l’Est de la RDC et dans la région.
Enfin, le communiqué final stipule la poursuite d’une coordination permanente à tous les niveaux entre le Processus de Luanda et le processus de Nairobi.
Les chefs d’Etat ont convenu de se retrouver prochainement, à Bujumbura, pour l’évaluation de l’application des conclusions des résolutions et recommandations du mini-sommet de Luanda.