Le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, et son homologue angolais, Tete Antonio, viennent de signer un accord facilitant la mobilité des officiels, ainsi que, celle des personnes détenant un passeport diplomatiques ou public, entre les deux pays.
Cette mesure intervient dans le cadre des négociations en matière de coopération entre le Congo et de l’Angola portant sur divers secteurs, tels que le tourisme, l’habitat, la planification urbaine ou les petites et moyennes entreprises.
Par cet accord, Luanda et Brazzaville imitent Le Caire et Nairobi, où ce dispositif est en place depuis le 1er avril 2023. Ces deux dernières envisageant de l’élargir à tous leurs citoyens d’ici octobre prochain.
La mobilité des biens et des personnes reste un souci majeur en Afrique, qui est le continent le moins accessible aux voyageurs issus des pays le constituant.
En effet, seuls le Bénin, la Gambie et les Seychelles, n’exigent pas de visas d’entrée aux autres voyageurs africains. A l’inverse de la Guinée équatoriale, la Libye et le Soudan dont la politique de visa est bien plus restrictive.
L’un des défis majeurs de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECA) devant conduire à la création d’un marché unique africain sera d’amener tous les pays à collaborer et à être suffisamment coordonnés pour éliminer toutes barrières à la mobilité des biens et des personnes, car elles limitent considérablement le potentiel commercial de l’Afrique.
Paul Patrick Tédga
MSc in Finance (Johns Hopkins University – Washington DC)