CONGO-BRAZZAVILLE : C’est Sassou-Nguesso qui tue dans le Pool et non N’Tumi

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Dans le silence total de l’Union Africaine (UA), de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), du Conseil de sécurité des Nations-Unies et de la France, le régime politique de M. Sassou-Nguesso est en train d’exercer une tentative d’extermination des peuples « Kongo » dans la région du Pool au Congo-Brazzaville. La situation actuelle est pire que celle connue par ces mêmes populations entre 1997 et l’an 2000, après le coup d’Etat sanglant de MM. Jacques Chirac et Charles Pasqua pour réinstaller M. Sassou-Nguesso au pouvoir.

Nous savons que malgré les accords de paix de 1999, du reste jamais, respectés par ledit régime politique, les populations de la région du Pool ont, toujours, été ciblées par M. Sassou-Nguesso et ses parrains internationaux. Et, il est, d’ailleurs, important de le rappeler, relativement, aux assassinats et massacres perpétrés par le régime politique de M. Sassou-Nguesso dans la région du Pool, depuis plus de quarante ans (40) ans, dont cette situation qui s’est, gravement, détériorée depuis  quelques jours à cause d’une asphyxie de ces populations assiégées, qui était planifiée par ledit régime politique depuis le mois d’octobre 2015 dans la région du Pool, après leur échec au soi-disant référendum ainsi qu’aux élections présidentielles gagnées en mars 2016 par Guy Brice Parfait Kolelas et JM Michel Mokoko au premier tour, ainsi, il nous revient, donc, de rappeler certaines vérités devant l’opinion publique pour barrer cette campagne de contre-propagande et de désinformation, manœuvrée par les réseaux de ce régime du PCT ( le parti politique de M. Sassou-Nguesso)…

Curieusement, nous constatons, tristement, que de nombreux soi-disant cadres de ce PCT, dont certains sont originaires de la région du Pool, sont, aussi, cooptés  pour jouer à ce jeu macabre de M. Sassou-Nguesso et ses parrains alors que tous savent que le Plan du pouvoir et desdits parrains,  consiste à tenter une extermination des populations « Kongo ». Tous ces cadres proches du régime politique de Brazzaville, tentent de tromper l’opinion publique en attribuant, injustement, les charges de ce drame vécu par les populations civiles « Kongo », à la personne du Pasteur N’Tumi (sur notre photo, guitariste à ses heures perdues), ce qui est, véritablement, faux. Parce que, les Congolais savent que dans tout le cursus de M. Sassou-Nguesso, de directeur de la sécurité d’Etat (Police politique) en passant par le poste de commandant des bérets rouges et celui de Ministre de la Défense jusqu’à ses fonctions de président de la République, depuis plus de 40 ans, ce dictateur a, énormément, assassiné et massacré dans la région du Pool. Donc, il avait commencé ce sale boulot commandité par ses réseaux internationaux au moment où le Pasteur N’Tumi n’avait qu’une dizaine d’années d’âge.

De ce fait, le mensonge d’Etat ne passe plus chez les Congolais. Ces fameux cadres du Pool ne sont en fait que des poltrons, qui ont souillé la franc-maçonnerie par le sang humain qui leur colle aux mains. Pourquoi oublier que M. Sassou-Nguesso n’a aucune légitimité au Congo-Brazzaville, et, il ne s’impose que par la force des armes, et, depuis son retour au pouvoir, en 1997, par un coup d’Etat sanglant, il n’a, jamais, gagné aucune élection, il nomme même les maires, les députés, les sénateurs, etc… Il a procédé à un accaparement du Congo-Brazzaville. Est-ce que cela peut, aussi, se débattre, qui ne le sait pas dans ce pays ? Les Congolais sérieux peuvent-ils oublier que des religieux kimbanguistes, salutistes, orthodoxes, catholiques romains et protestants, envoyés pour une campagne de paix dans le Pool, furent massacrés à Mindouli  par les milices du pouvoir dans l’impunité la plus absolue ? Ce qui est  plus étonnant, c’est le fait que les religieux n’en parlent jamais. Oubliez-vous les massacres des couloirs « humanitaires » mieux des couloirs de la mort à Nganga Lingolo, aux deux ponts du Djoué et au boulevard des armées ? Oubliez-vous les massacres des disparus du Beach ? Oubliez-vous le carnage des gares du CFCO de Goma Tsé-Tsé jusqu’à Mindouli par des troupes militaires conduites par un officier général originaire de cette même région du Pool, lui,  qui n’a, jamais, gravi les marches pour occuper le poste de Chef d’Etat major général ?   Dans toute cette litanie des situations macabres, il n’y a pas la main du Pasteur N’Tumi. C’est honteux de faire cette vassalité à M. Sassou-Nguesso quand la criminalité de son régime politique, est connue du monde entier, et, dire sans gène  qu’on est originaire de la région qui est martyrisée…

Par ailleurs, cela prélude à notre publication qui sera éditée en début d’année prochaine, il est important de mettre à la connaissance de l’opinion publique que les membres du Conseil National de la République et le Pasteur N’Tumi ont le statut de « Résistant ». Ainsi, au Congo-Brazzaville, il n’existe pas des rebelles, mais, nous avons des populations civiles qui s’organisent en mouvement de résistance. D’ailleurs, les Nations-Unies (ONU) qui avaient enregistré  et financé certaines opérations de démilitarisation dans ce pays, les savent bien. Alors, nous demandons à l’opinion publique de lire, minutieusement, un extrait ci-joint dudit accord de paix de 1999 pour mieux comprendre  nos affirmations.

En effet, le monde doit, aussi, noter que le Pasteur N’Tumi ne s’est, jamais, autoproclamé leader de la résistance. Auparavant, il ne s’occupait que de sa mission spirituelle avec une spécialité de guérison miracle, et, les preuves sont nombreuses à ce sujet. Finalement, nous sommes, à Komono, entre le 20 et le 30 septembre 1999 quand tous les mouvements de la résistance des régions de la partie Sud du Congo-Brazzaville, ceux de Nkayi, Mossendjo, Sibiti et du Pool s’étaient unifiés pour créer le CNR comme seul mouvement de résistance et, aussi, pour plébisciter, unanimement, le Pasteur N’Tumi comme guide et leader incontesté. Le reste n’est que mensonge sur mensonge comme on dit. M. Sassou-Nguesso est dans ce plan de tentative d’extermination des populations « Kongo » dans le but de la pérennisation de la dictature. Ce tyran fatigué et malade projette, aussi, de préparer sa succession par un autre membre de son clan, et, dans la visée des réseaux de ce régime politique de Brazzaville, il y a les populations « Kongo » qui vont faire obstacle à cette continuité de la forfaiture. Voilà pourquoi il faut organiser, maintenant, des crimes parfaits dans la région du Pool, dans cette zone où les organisations des Droits de l’Homme comme Amnesty International, le CICR, la FIDH, la Commission Justice et Paix, la RPDH, l’OCDH, etc… sont chassées systématiquement…

Fait le 04 octobre 2016
Le FPDD / Congo-Brazzaville
( Association de développement démocratique et des Droits de l’Homme)

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