CONGO-BRAZZAVILLE : Pour la mémoire de Aaron Kymia (témoignage d’un ami de la famille éprouvée)

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Nous nous sommes rassemblés. Nombreux, ce 4 octobre 2023, en l’église américaine de Paris, nous étions en communion, au-delà de la séparation, avec Aaron Kymia qui s’est éteint, le 25 septembre 2023.

Membres de la famille du disparu, amis et connaissances des parties éprouvées, nous nous sommes unis par la prière pour la mémoire de Aaron Kymia.

Petit fils de M. Rodolphe Adada, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo en France, Aaron Kymia, était à peine âgé de 13 ans. Il était venu au monde, un 10 septembre 2010, et l’a quitté, des suites d’une maladie.

Des témoignages poignants de deux tantes, de l’oncle et de la sœur de Aaron Kymia, dévastés au plus haut point, il en est ressorti qu’on ne puisse pas comprendre qu’on trouve la mort, si jeune et qu’une vie soit brisée alors qu’elle commençait à s’éveiller. Tous, déchirés et abattus, ils ont, tour à tour, rappelé les goûts, les qualités et les habitudes de l’enfant qu’était Aaron Kymia. Des choses faites ensemble avec lui ont été également relevées.

Les intervenants ont, par ailleurs, reconnu qu’avec le décès de Aaron Kymia, un grand vide s’était ouvert en eux, un vide que plus rien ne pourrait combler. Suppliant Dieu de ne pas les laisser au fond de leur tristesse, mais de les aider à supporter l’absence de Aaron Kymia et à fortifier leur espérance au-delà de leur souffrance. Pour toujours, ils ont clamé qu’ils aimeront intensément Aaron Kymia, n’arrêteront pas de prononcer son nom, de parler de lui, de célébrer ses passions et ses moments de joie.

Après la messe, la mise en terre de Aaron Kymia s’est déroulée dans la stricte intimité familiale.
Que les parents de Aaron Kymia et leurs enfants trouvent, ici, l’expression de mes condoléances les plus attristées. Je partage leur douleur. Une épreuve atroce. Un évènement tragique, contraire à l’ordre naturel des choses. Ayant perdu, le 17 septembre 2001, à Pontoise, en région parisienne, un enfant de 15 ans, Didi O, aussi, en classe de cinquième comme l’a été Aaron Kymia, avant son décès.

A l’ambassadeur, Rodolphe Adada, et sa chère épouse, je dis ma solidarité avec eux, dans la passe difficile qu’ils traversent, espérant qu’ils sauront se remettre.

Puisse Aaron Kymia reposer en paix.
Lui, dont le patronyme Kymia signifie, en langue lingala, paix. Une des langues de son pays, le Congo Brazzaville qu’il affectionnait, y ayant séjourné, et dont il appréciait la cuisine, le paysage, la gentillesse ainsi que l’affabilité des citoyens.
Où que sera Aaron Kymia,
Il demeurera avec les siens.

Ouabari Mariotti (ami de la famille)

Ancien Garde des Sceaux du président Pascal Lissouba


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