L’arrimage du Congo à la démocratie tant recherchée pendant la Conférence nationale souveraine qui s’est tenue à Brazzaville du 10 février au 25 juin 1991, a laissé auprès de chacun des Congolais, une impression de travail inachevé ou d’objectifs définis non atteints. La démocratie jugée comme seul moyen permettant de voir le soleil se lever au Congo afin de montrer le chemin du développement socio-économique et politique, tarde à s’enraciner car les travers du passé caractérisé par le tribalisme, l’impunité, le régionalisme, l’incompétence et la gabegie, assombrissent l’horizon radieux que le Congo voudrait atteindre.
Le Mouvement pour agir en sigle le MPA, qui se présente comme un mégaphone rendant plus audible l’idéal politique du général du peuple, Jean-Marie Michel Mokoko, se définit comme élément et instrument catalyseur, qui favorisera l’instauration de la démocratie au Congo.
Le 17 octobre 2020, dans un hôtel parisien, de nombreux Congolais répondant favorablement à l’invitation du MPA, ont partagé un bon moment d’allégresse pendant lequel il leur a été expliqué la nécessité, l’utilité et l’urgence de rassembler tous les Congolais qui, d’une manière ou d’une autre, partagent l’idéal politique tel prôné par le général, Jean-Marie Michel Mokoko, pendant la campagne de l’élection présidentielle anticipée du 20 mars 2016.
Le MPA, c’est le rassemblement des Congolais engagés dans la construction de la démocratie au Congo dans la liberté et la paix retrouvées, après avoir brisé les clivages et travers de haine, d’exclusion, de division, de tribalisme et de régionalisme, qui gangrènent la politique congolaise actuelle. Le Congo demeurera un et indivisible.
En effet, la mobilisation de quelques combattants opposés au régime dictatorial du général, Denis Sassou-Nguesso, ne saurait suffire, ni la détermination seule de Jean-Marie Michel Mokoko, toujours emprisonné, ne peut rien, sans l’espoir de ses partisans.
C’est pourquoi un groupe d’hommes et de femmes ayant reconnu les légitimes et nobles aspirations à plus de justice, de fraternité incarnées par Jean-Marie Michel Mokoko, ont créé un mouvement : Le Mouvement pour agir (MPA).
Le Mouvement permettra de montrer autrement la personnalité de Jean-Marie Michel Mokoko là où le président Sassou le laisse hors des yeux du monde.
Articulé autour de trois axes, « Apaiser-Rassurer- Rassembler « , le MPA doit apporter des réponses concrètes :
Impulser une dynamique forte et unitaire autour du général, Jean-Marie Michel Mokoko, et porter très haut ses idéaux pour que l’aube de jours meilleurs apparaisse au Congo.
Nous en sommes certains et capables car la victoire vient après de longs efforts.
Ainsi, le travail pour le MPA est-il un devoir auquel personne ne saurait se soustraire et autour duquel nous devons âprement travailler.
En effet, là où le général-président s’enferme dans la méfiance de voir Jean-Marie Michel Mokoko hors de prison, les membres du MPA et bien d’autres anonymes lui témoignent une déférence sans faille.
Le MPA se voudrait d’être l’embryon d’un futur parti politique œuvrant avec force et vigueur pour faire aboutir le projet de la refondation, la réconciliation de la nation congolaise, dans un
nouveau pacte républicain, un idéal porté haut par le general, Jean Marie Michel Mokoko, ce pour lequel il est détenu dans les geôles du tyran thanatôcrate, après un procès expéditif.
En effet, le MPA ancré dans les valeurs républicaines vise à refonder la République et la Nation qui à ce jour, ont été réduites en une peau de chagrin par la division du peuple, celui qui se voudrait d’être uni partageant la même culture. Malgré toutes les nuances qui ne sont que richesse, on voudrait la présenter comme une source de repli des uns, laissés pour compte au profit des autres : le clan, une minorité organisée en une oligarchie tant militaire qu’autrement et ayant pour socle, la région sinon le clientélisme par l’achat des consciences, en une bande organisée, dirige le pays par la force, la violence étant leur seul mode de gestion.
Le MPA entend réconcilier les Congolais, en assumant la renaissance de cette nation divisée, aujourd’hui plongée dans l’obscurantisme par l’émergence des valeurs rétrogrades du tribalisme, de l’ethno-régionalisme, devenues une référence.
Le Congo devenu un grand chantier où tout est à refaire, il est du devoir de tout citoyen, le cœur à l’ouvrage, de créer par tous les voies et moyens d’un sursaut national afin de rétablir la République, le droit et toutes les libertés fondamentales confisquées.
C’est ainsi qu’avec le général, Jean Marie Michel Mokoko, élu président du MPA par les membres, nous mettrons en avant le triptyque : Apaiser, Rassurer, Rassembler, trois piliers fondamentaux de notre idéal pour tendre vers la reconstruction du tissu social sclérosé et aussi permettre de réhabiliter l’homme au cœur de la cité.
Placé sur cet axe, le MPA envisage de reconstruire ce pays détruit tant matériellement, économiquement et socialement, au plus profond de son âme.
En effet, malgré la tentation de céder au népotisme, le Gal J3M a résisté pour faire prévaloir la compétence et l’intérêt général. Comme ces grands hommes, ces seigneurs qui prennent de grands risques et s’attendent à en supporter souvent des lourdes conséquences, il est celui-là qui, ayant fait fi de tout, n’a plus voulu que de produire des théories mais bien au contraire, a voulu trouver et apporter des solutions, au péril de sa vie. Il est un général de la liberté.
OBJET DU MPA
Son objet est de faire naître une dynamique politique innovante ouverte à toutes les citoyennes, à tous les citoyens et à toutes les forces associatives et politiques désireux de transformer le Congo en une société démocratique, libre, viable et prospère. Il a pour vocation de bâtir des projets d’actions, qui visent à promouvoir la démocratie, la bonne gouvernance et la concorde nationale. Le MPA a une vocation de plateforme de large rassemblement du peuple congolais. L’adhésion au MPA est individuelle dans le but de rassembler tout démocrate congolais. Il est aussi ouvert à toute association politique ou apolitique en tant partenaire.
CONCLUSION
Le but du MPA est d’avoir une approche globale avec toutes forces vives : toutes les citoyennes et citoyens, toutes les forces politiques et associatives gravitant autour de Jean Marie Michel Mokoko pour exiger d’abord sa libération en raison de sa santé qui est incompatible avec l’état carcéral car il est durement éprouvé par ces années d’enfermement et de détention.
Le MPA demande au pouvoir de Brazzaville la libération sans condition, de tous les prisonniers politiques et d’opinions, pour leur implication dans le processus de démocratisation et de décrispation de la situation politique actuelle.
Le Congo étant signataire des accords internationaux avec le CICR contenus dans le droit international humanitaire, on ne peut que pointer cette violation.
Le politique doit prévoir, prévenir ainsi, il éviterait beaucoup d’écueils.
Le MPA entend refuser son adhésion aux élections présidentielles, grand rendez-vous de la Nation en ce qui concerne l’échéance qui se profile à l’horizon 2021 tant que les conditions idoines ne seront pas réunies, respectées et acquises, à savoir, la bonne gouvernance électorale :
La révision et le toilettage du fichier électoral, le recensement de la population sur toute l’étendue du territoire, le découpage électoral des régions et districts. Il y a eu des morts entre les années 2016 et 2020. A ce jour, ceux-ci n’ont certainement jamais été décomptés de l’ancien fichier, ils continuent toujours d’exister dans ce fichier obsolète.
Le MPA exige également l’équité quant à la commission électorale indépendante car celle existante et de surcroit reconduite, n’a de commission indépendante que la façade. Instrumentalisée, elle n’obéit qu’aux ordres et ne sert que de caisse d’enregistrement se faisant l’écho de la volonté du dictateur.
Pour ce faire, le MPA dénonce avec force, une élection déjà pliée d’avance.
C’est pourquoi dans la perspective de tout dialogue envisagé au Congo, le MPA rejette toute notion de dialogue car les précédents dialogues toujours instrumentalisés par le chef de l’Etat congolais, ses ouailles, le PCT et autres partis satellites, ont tous été parsemés de plus d’épines que de roses.
Il ne faudrait pas succomber à la tentation, qu’après les assises d’un dialogue, les prisonniers politiques peuvent recouvrer leur liberté : les exemples de ce type au Cameroun, en Côte d’ivoire ne sont pas forcément transposables
Ainsi, le MPA exige-t-il l’organisation d’un dialogue inclusif ou une conférence internationale sous l’égide de l’ONU à l’étranger. Mais, si d’aventure, elle venait à se tenir au Congo- Brazzaville, l’armée inexistante face à une soldatesque, des milices à la gâchette facile, le MPA exige la présence d’une force militaire et de sécurité sous le contrôle de l’ONU pour garantir la tenue de ces assises, afin de s’assurer de la sécurité des conférenciers, ainsi que, des citoyens car, au lieu de protéger et défendre le peuple, les forces armées et la force publique du Congo tuent, pillent les pauvres citoyens, le contrat social ayant été rompu.
Conseil national d’actions du Mouvement Pour Agir (MPA)