C’est décidé, le Vieux a tranché. Le Congrès se tiendra le 30 mars prochain. Attendu depuis l’année dernière et reporté, il ne sera pas le Congrès de la désunion. Enfants d’Houphouët, les militants et militantes du PDCI cultivent la paix, l’unité, la cohésion comme leur défunt et distingué fondateur. Son digne successeur, le président, Henri Konan Bédié, n’a jamais dévié de cette trajectoire. Ceux qui de l’extérieur comme de l’intérieur ambitionnent de déstabiliser cette grande machine politique, n’ont qu’à bien se tenir. Le Vieux les a tous à l’oeil. Il en est de même de son plus proche collaborateur, le fidèle parmi les fidèles, le professeur, Maurice Kakou Guikahué.
Voilà pourquoi les militants qui cherchent à sémer la zizanie dans l’organisation du Congrès n’y parviendront pas. Ceux qui ont pensé qu’ils pouvaient faire trébucher le secrétaire exécutif en chef en lui collant des histoires à dormir debout et dont il ignore la provenance, en seront pour leurs frais. Le CSE est résolument derrière le Vieux. Les deux forment une seule et même personne.
Le CSE n’a jamais été contre la tenue du Congrès extraordinaire. Comme certains l’écrivent à tort. En décembre, il avait juste attiré l’attention du président du PDCI-RDA sur le fait qu’un Congrès extraordinaire ne pouvait pas élire un président quand il n’existe pas de vacance de pouvoir. Or, c’est l’occasion de le constater : Henri Konan Bédié est bel et bien le président du PDCI-RDA. Il assure la plénitude de cette fonction et c’est lui qui va manager de manière suprême l’organisation du Congrès du 30 mars bien qu’il ait désigné un Comité d’organisation à cet effet. Autant donc dire que le débat sur le mot « Ordinaire » et « Extraordinaire » n’a pas lieu d’être.
D’autant plus que l’article 40 des statuts du parti énonce : « Le président du parti est élu par le Congrès pour 5 ans. Il est rééligible. En cas de décès, de démission ou d’empêchement absolu, l’intérim du président du parti est assuré par le doyen d’âge des vice-présidents. La durée de l’intérim ne peut excéder six mois, sauf si la durée du mandat à courir est inférieure ou égale à un an ».
L’article 43 du Réglement intérieur ajoute : « En cas de décès, de démission ou d’empêchement absolu du président du parti, ……, avant la fin de la période d’intérim, il est procédé à l’élection d’un nouveau président du parti, à l’occasion d’un Congrès extraordinaire convoqué et organisé par le Bureau politique ».
Autrement dit, en temps normal, c’est le Congrès ordinaire qui élit le président du parti. Comme actuellement c’est le cas.
Mais en cas de décès, de démission ou d’empêchement absolu, le Congrès devient extraordinaire.
En conclusion, au regard des dispositions de ces articles 40 des statuts et 43 du Règlement intérieur, le Congrès du 30 mars ne peut qu’être ordinaire car, comme l’a bien fait remarquer le CSE, Maurice Kakou Guikahué, le poste de président n’est pas vacant. Il est bien occupé par le président, Henri Konan Bédié, qui va poursuivre, logiquement, sa tâche pour le bonheur des millions de militants et militantes du PDCI-RDA. On ne peut donc nullement parler de Congrès extraordinaire.
Hué Vodji Bertin
Ingénieur S/R Informatique-Télécoms
Expert en Dollar Universe (Automatisation)
Inspecteur du PDCI-RDA, Membre du Bureau politique.