Le numéro 538 de novembre d’Afrique Education est chez vos marchands de journaux depuis ce matin. Il est en vente sur la boutique du site (www.afriqueeducation.com) depuis cinq jours. La revue reste fidèle à sa devise :
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un magazine hautement intellectuel
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qui combat la pensée unique
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qui ne se soucie guère des qu’en dira-t-on
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qui œuvre pour une Afrique digne et respectée.
Dans ce numéro, on parle d’Israël et de son pogrom à Gaza sous l’oeil bienveillant des Etats-Unis, première puissance mondiale et grands donneurs de leçons (de démocratie et des droits de l’homme) devant l’éternel. Des leçons qu’ils ne s’appliquent jamais (jamais) à eux-mêmes.
On parle aussi du panafricanisme ! Trêve de plaisanterie : la France, pays des droits de l’homme, n’en veut pas car cet idéal fait obstacle à ses plans machiavéliques en Afrique. Si les Africains restaient dans leur béni oui oui habituel, elle soutiendrait volontiers le panafricanisme. Mais, ils disent désormais ce qu’ils veulent et ce qu’ils pensent. Du coup, la France commence à les combattre, et de la manière la plus sous-développée possible, c’est-à-dire, barbare. Elle suspend ses (propres) fonctionnaires de leurs fonctions quand bien même ils sont des universitaires, juste parce qu’ils soutiennent cet idéal. Elle interdit à d’autres de visiter la France, pays le plus touristique du monde, pour ne pas y véhiculer des idées dites anti-françaises. Elle va maintenant jusqu’à séquestrer certains panafricanistes dans des commissariats de police et autres lieux de détention, comme s’ils étaient devenus d’odieux djihadistes. Où va-t-on Cher Emmanuel Macron ? Franchement, cette France-là (que beaucoup d’Africains aiment encore) est devenue (disons-le) méconnaissable. Elle doit, elle-même, et très vite, trouver des bonnes réponses à la question suivante : pourquoi la Russie lui dame-t-elle le pion partout partout en Afrique ? Mettons nous simplement d’accord : la colonisation est finie !
«Le continent » ? Parlons-en aussi. Il s’agit du Cameroun. Le professeur, Paul Tédga, fondateur de la revue, en est un digne fils qui, malgré, une quarantaine d’années de présence en France, a gardé sa nationalité d’origine. Il n’en a pas une autre de rechange. Il soutient, comme tout bon républicain, le président, Paul Biya, qui est la première institution du pays. Mais, beaucoup de Camerounais ont eu des sueurs froides, ces dernières semaines, alors que leur président se reposait en Suisse. Tout simplement. Pour qu’on évite un tel scenario à l’avenir, le professeur propose la modification de la constitution du Cameroun avec la création d’un poste de vice-président, qui devra être pourvu pour que ce dernier commence l’apprentissage de la gouvernance aux côtés du grand maître. De telle sorte que si jamais Dieu l’appelle à ses côtés après de bons et loyaux services rendus au Cameroun, que la continuité de l’Etat se fasse dans la paix et la stabilité. Car la vie devra se poursuivre comme avant.
Bref, le numéro 538 d’Afrique Education, qui contient d’autres thématiques les unes plus intéressantes que les autres, est trouvable en kiosque ou sur la boutique du magazine (www.afriqueeducation.com), que vous soyez au pôle nord ou dans le désert du Kalahari.
Il vous sera proposé une lecture telle que vous ne la voyez pas ailleurs car Afrique Education, comme sa devise l’indique, est une revue hautement intellectuelle, qui combat la pensée unique, qui ne se soucie guère des qu’en dira-t-on, et qui œuvre pour une Afrique digne et respectée.
Ci-dessous, l’édito du professeur, Paul Tédga, consacré au Cameroun et, plus spécialement, à la question de la succession à la tête de l’Etat.