Ce sont des obstacles internes et externes à l’organisation africaine qui expliquent cette situation. Défendre et construire des réseaux d’intérêts économiques au sein du continent devient une nécessité sur le plan de la souveraineté. L’union sur papier fera long feu sans le choix de secteurs vitaux (l’eau, la santé, les infrastructures et le contrôle de la distribution des biens par exemple) pour construire une union « pragmatique » faisant fi des frontières. Une autocritique collective aurait permis de faire preuve de plus de modestie eu égard au poids mondial de l’Afrique. En réalité, c’est la capacité à gêner la constitution d’une architecture institutionnelle mondiale sans l’Afrique qui pourrait servir de fondement à la défense des besoins collectifs.
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