Le coronavirus a fait son apparition en Chine. Selon le président américain, Donald Trump, il est un « virus chinois », ce que n’apprécient pas les autorités chinoises. C’est aussi la Chine qui a réussi à maîtriser la propagation du virus et à le guérir, après trois mois d’intenses efforts au point où à ce jour, les seules personnes détectées comme en ayant été affectées, viennent de l’étranger. L’annonce de la Chine participe de la guerre industrielle et commerciale que les Etats-Unis et la Chine, se mènent pour contrôler l’économie qui découlera de la découverte d’un vaccin. Car l’annonce de la Chine n’est pas neutre. Elle coïncide avec celle du début d’expérimentation d’un vaccin américain. Quand on sait que le président chinois ne cesse d’accuser son homologue américain d’avoir été à l’origine de la propagation de ce virus, et ce par le canal des soldats américains, il y a lieu de s’interroger sur les raisons exactes et véritables du calvaire que ces deux chefs d’Etat font subir au monde entier. Dans tous les cas, et selon certaines sources, les chinois (avec l’aide des Français) auraient, déjà, expérimenté un vaccin sur les souris. Il reste, maintenant, à passer à l’étape de l’homme, ce qui nécessite l’obtention de quelques autorisations auprès de l’OMS. Apparemment, l’irruption (comme il sait le faire) de Donald Trump dans ce process oblige que les retombées économiques d’un vaccin ne soit plus seulement partagées entre les Chinois et les Français, soutenus, dans cette recherche par les Allemands. Désormais, d’autres pays, notamment, les Etats-Unis qui, au départ, en étaient exclus, et même les Russes avancent, aussi, à grands pas dans la mise en place d’un vaccin. Ce qui est une bonne chose. En attendant le vaccin des Africains car les chercheurs africains sont, aussi, avancés dans ce domaine où ils obtiennent de bons résultats, mais, à des niveaux confidentiels.
108 personnes testent depuis, vendredi, 20 mars, un vaccin contre le virus dans la ville de Wuhan, premier foyer de l’épidémie, annonce la presse chinoise ce lundi. En plus de lutter contre le Covid-19 qui a fait 14 000 morts dans le monde, il s’agit, aussi, d’une bataille sur fond de propagande entre Chine et Etats-Unis pour savoir qui trouvera, en premier, le remède.
La Chine a entamé son premier essai clinique pour tester un vaccin contre le nouveau coronavirus, au moment où plusieurs pays sont engagés dans une course pour découvrir un moyen de combattre l’agent pathogène.
Ces 108 volontaires, répartis en trois groupes, ont reçu, vendredi, de premières injections, a rapporté, lundi, 23 mars 2020, le quotidien anglophone, Global Times. Agés de 18 à 60 ans, tous sont originaires de la ville de Wuhan, où le Covid-19 a fait son apparition en décembre avant de se propager à l’étranger.
Les volontaires chinois soumis à ces expérimentations seront suivis pendant six mois.
Les autorités sanitaires du pays ont donné le feu vert à des expérimentations sur l’homme, le 17 mars, jour où leurs homologues américains annonçaient le premier test d’un vaccin contre le Covid-19, à Seattle, sur 45 adultes volontaires.
Il n’existe, actuellement, aucun vaccin ou traitement agréé contre le virus, qui a tué à ce jour plus de 14 000 personnes dans le monde.
L’annonce des essais de vaccins intervient dans un contexte d’escalade entre les Etats-Unis et la Chine au sujet de la pandémie, le président américain Donald Trump accusant Pékin d’avoir une part de responsabilité dans la propagation du « virus chinois », un terme qui irrite le régime communiste.
A lire : http://afriqueeducation.com/economie/coronavirus_entre_am_ricains_et_chi…
Sur un ton résolument nationaliste, un éditorial du Global Times, la semaine dernière, expliquait que « le développement d’un vaccin est une bataille que la Chine ne peut se permettre de perdre ».
Des multinationales de l’industrie pharmaceutique se sont engagées, jeudi, 19 mars, à fournir un vaccin contre le Covid-19 « partout dans le monde », dans un délai estimé de 12 à 18 mois minimum.
De son côté, la Russie a annoncé avoir commencé à tester un vaccin sur des animaux. Les premiers résultats seront connus en juin.
Le pays avait assuré en janvier se lancer immédiatement dans le développement d’un vaccin, après avoir reçu de la Chine le génome du Covid-19.
Assurément, le coronavirus est, avant tout, une bataille de gros sous, entre de grands laboratoires multinationaux, activement, soutenus par leurs Etats.