Dans un entretien publié au Parisien, le président, Emmanuel Macron, comme il sait, souvent l’être, se montre arrogant, suffisant, dominateur et donneur de leçons. Il s’est laissé aller à deux déclarations surréalistes qui ont énormément fait réagir, en France, mais aussi, ailleurs, dans le monde. En France, on demande même sa démission, à moins de trois mois de l’élection présidentielle.
Première provocation du jeune président :
« Le choix qu’on a fait progressivement pour les adultes, c’est quasiment un choix d’obligation vaccinale. Le 12 juillet dernier, j’ai annoncé le passe sanitaire, mi-octobre, le test payant. Et là, une nouvelle étape avec le passe vaccinal. Cela va maintenant coûter plus cher et être plus contraignant pour ceux qui ne veulent toujours pas se faire vacciner ».
A la question de savoir si la vaccination va devenir obligatoire, Emmanuel Macron a répondu :
« Je nous pose collectivement la question. Faisons l’hypothèse : si demain je dis : « pour tous les adultes, il faut être vacciné ». Comment on le contrôle et quelle est la sanction ? C’est ça, le vrai sujet. Je vais forcer des gens à aller se faire vacciner ? Les emprisonner et puis les vacciner ? Vous allez me dire : « vous êtes quelqu’un de bizarre vous… ». On ne fera pas ça. Leur mettre des amendes ? Si j’ai des gens très modestes qui ne sont pas vaccinés, je vais leur mettre 1 000 euros, 2 000 euros d’amende » ?
« En démocratie, le pire ennemi, c’est le mensonge et la bêtise. Nous mettons une pression sur les non-vaccinés en limitant pour eux, autant que possible, l’accès aux activités de la vie sociale. D’ailleurs, la quasi-totalité des gens, plus de 90 %, y ont adhéré. C’est une toute petite minorité qui est réfractaire. Celle-là, comment on la réduit ? On la réduit, pardon de le dire, comme ça, en l’emmerdant encore davantage. Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien, là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc, on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie. Je ne vais pas les mettre en prison, je ne vais pas les vacciner de force. Et donc, il faut leur dire : à partir du 15 janvier, vous ne pourrez plus aller au restau, vous ne pourrez plus prendre un canon, vous ne pourrez plus aller boire un café, vous ne pourrez plus aller au théâtre, vous ne pourrez plus aller au ciné… ».
Emmanuel Macron veut « emmerder » les Français. N’est-ce-pas lui qui souhaiterait briguer un deuxième mandat qui ne va pas lui tendre les bras ?
Dernière provocation pour conclure, Emmanuel Macron a lâché :
« Moi, ma responsabilité, c’est que le pays ne se désunisse pas dans ces débats-là. Le fait même que l’on pose la question du refus de soin pour des gens non vaccinés est un drôle de virus. Et ça, c’est l’immense faute morale des antivax : ils viennent saper ce qu’est la solidité d’une nation. Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen » (fin de citation).
Sur Twitter, des centaines de milliers de tweets appellent à la destitution du jeune président. A l’Assemblée nationale, les propos du chef de l’Etat ont fait suspendre le débat sur le passe vaccinal. La colère se lit sur les visages. On est à moins de quatre mois du premier tour de l’élection présidentielle. Vivement que ce genre de dérapage se poursuive.