Le président malgache annonce la mise sur pied d’un traitement à base de l’artemisia, qui guérit les malades, ce qui lui a permis de lever tout confinement et d’ordonner la réouverture des écoles. Sur un autre plan, le nombre de décès liés à la pandémie de COVID-19 sur le continent africain a atteint 1.080, tandis que le nombre de cas confirmés s’élevait à 21.317, dimanche, 19 avril, a annoncé le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique).
Le CDC Afrique, une agence spécialisée de la Commission de l’Union africaine (UA), a révélé dimanche dans son dernier point d’information que le nombre de cas confirmés de COVID-19 sur le continent était passé de 20.270 samedi à 21.317 dimanche après-midi.
Le virus s’est jusqu’à présent propagé dans 52 pays africains, selon le CDC Afrique.
Les chiffres publiés par cette agence montrent également que les pays africains les plus touchés par le COVID-19 sont l’Egypte, l’Afrique du Sud, l’Algérie et le Maroc.
Le nombre de décès dus au COVID-19 sur le continent africain est également passé de 1.025 samedi à 1.080 dimanche après-midi, a indiqué le CDC Afrique.
Il a, en outre, déclaré que quelque 5.203 personnes infectées s’étaient, déjà, rétablies.
Le CDC Afrique a souligné que l’Afrique du Nord était la région la plus touchée du continent, tant en termes de cas confirmés que de nombre de décès. Cette situation est, sans doute, due à sa proximité avec l’Europe où les pays comme l’Espagne, la France et l’Italie, tous voisins des pays d’Afrique du Nord, sont les plus touchés par cette maladie.
Alors qu’on annonçait la catastrophe en Afrique au regard de la précarité de ses systèmes de santé, le continent, au contraire, surprend par sa résistance à la maladie : les règles d’hygiène sont bien observées, les frontières ont été fermées notamment avec les pays à risque, le confinement et le port du masque, se généralisent partout. Bref, quand on ajoute le fait que l’Afrique est arrosée par le soleil qui est un grand ennemi du virus et que les Africains ont des prédispositions pour bien combattre la maladie en ce sens qu’ils vivent dans une zone où ils sont régulièrement frappés par le paludisme, la grippe, la malaria et d’autres virus comme Ebola, ce qui fait que leurs organismes sont mieux armés en anticorps susceptibles de barrer la voie au coronavirus que ceux des Européens ou des Américains du Nord, on ne peut s’interdire de dire que seul Dieu sait comment il protège l’Afrique, le continent le plus exposé du monde à toutes sortes de mauvaises pathologies.
John Nkengasong, directeur du CDC Afrique, a indiqué vendredi lors d’une conférence de presse virtuelle qu’il était, cependant, crucial de renforcer les mesures de précaution à travers le continent afin de stopper la propagation du virus.
« Aujourd’hui, j’annonce officiellement la réussite et les bons résultats des essais de notre remède », a affirmé le président malgache, Andry Rajoelina (notre photo). « On peut dire qu’il a donné un résultat concluant sur les malades du COVID-19 à Madagascar et qu’il peut limiter et atténuer ses effets sur le corps humain ». Ce remède baptisé Covid Organics se présente sous forme de tisane.
Il est composé de plantes traditionnelles de la Grande-Ile mais aussi d’artemisia, une plante déconseillée par l’OMS et interdite dans plusieurs pays européens. « Elle aurait cependant fait ses preuves dans le traitement du paludisme en Chine et en Afrique », affirme la presse malgache.
Selon le président de Madagascar, ce traitement aurait permis de guérir plusieurs malades du COVID-19. Et de mettre en avant, le fait que la Grande-Ile n’a enregistré aucun décès. Des essais cliniques doivent être lancés dans des laboratoires étrangers à partir de cette semaine.
Et si le traitement contre le COVID-19 venait d’Afrique ?