Médecins, chercheurs et scientifiques du monde entier travaillent à endiguer la propagation du Covid-19. Comprendre le virus, les symptômes, l’évolution de la maladie, les enjeux de l’immunité individuelle et collective sont autant d’aspects qui font actuellement l’objet de diverses recherches et études.
1. Optimisme quant à l’immunité
La question taraude tous les esprits depuis le début de la pandémie : est-il possible de contracter deux fois le Covid-19 ?
Alors que la plupart des études laissaient penser que non et étaient relativement pessimistes quant à l’efficacité des anticorps, une récente étude suédoise publiée le 14 août dans la revue scientifique Cell s’est particulièrement intéressée à l’influence des globules blancs, auxquels on attribue une capacité de « mémorisation» dans l’organisme. Ce qui permettrait d’éviter une nouvelle infection.
Selon l’étude, les lymphocytes T sont capables de mémoriser puis d’identifier les cellules infectées afin de les détruire. Parallèlement, les lymphocytes B s’activent à la fabrication de nouveaux anticorps dédiés au virus. Selon les chercheurs, « les cellules T s’avéreront probablement essentielles pour la protection immunitaire à long terme contre le Covid-19 ». L’espoir est donc permis.
2. Un virus plus contagieux mais moins agressif ?
Le coronavirus se propage de plus en plus rapidement dans l’Hexagone, faisant craindre une deuxième vague. Néanmoins, une étude américaine également publiée dans la revue Cell se veut rassurante sur un aspect non-négligeable : même si le virus est de plus en plus contagieux, alors que de nombreuses personnes sont asymptomatiques, il se pourrait aussi qu’il soit également moins virulent, en raison d’une mutation génétique.
D’où une double conséquence, selon les résultats de l’étude : d’une part, le virus serait capable de pénétrer plus rapidement les cellules, ce qui le rend plus contagieux, mais d’autre part, cela le rendrait parallèlement moins agressif.
3. Un vaccin gratuit ?
Une bonne idée, pour le jour qu’on espère pas trop lointain, où un vaccin fiable sera disponible : le rendre gratuit et le distribuer à l’ensemble de la population.
Cette initiative, bien loin de toute démarche commerciale, nous vient de l’Australie : le gouvernement s’est engagé à faire distribuer gratuitement le vaccin à sa population le moment venu. Le premier ministre australien, Scott Morrison, a expliqué que le pays a signé un accord avec le groupe pharmaceutique suédo-britannique, AstraZeneca, concernant un vaccin en cours de développement avec l’université d’Oxford au Royaume-Uni.
Bien lancé dans la course au vaccin, le pays-continent affirme que les 25 millions d’Australiens y auront gratuitement accès. Un modèle à suivre ? Pas en Afrique où la pharmacopée traditionnelle a, largement, montré qu’il y avait sur place ce qu’il faut pour combattre le virus et le vaincre. Le coronavirus a, largement, été contenu en Afrique (en dehors de l’Afrique du Sud pour d’autres raisons) grâce à des mixtures élaborées avec des herbes et des écorces de nos forêts. Grand naturopathe, l’archevêque de Douala, Mgr Samuel Kléda, a, par exemple, annoncé, il y a quelques jours que « le coronavirus était vaincu au Cameroun, mais qu’il fallait continuer à respecter les gestes barrières » (notre photo). Cette annonce a été confirmée par le ministère camerounais de la Santé publique, qui continue, cependant, de tester, tester, tester, tout en fermant ses structures à Douala et à Yaoundé conçues pour accueillir les maladies covid-19 aujourd’hui en très forte diminution. Les hôpitaux catholiques du Cameroun (qui étaient ravitaillés par le traitement de Mgr Samuel Kléda) connaissent la même tendance : la quasi-absence des malades covid-19. Reste au Vatican de propager cette nouvelle de son évêque pour que les malades d’autres pays en profitent. Les herbes et les écorces guérissent toutes sortes de maladies à condition de faire confiance aux tradipraticiens sérieux. La médecine africaine doit donc être réhabilitée. Aux pouvoirs publics africains d’être courageux. Le coronavirus vient de montrer aux Africains qu’ils avaient la solution à certains de leurs problèmes. Et c’est bien ainsi.