DIX PREMIERES ECONOMIES MONDIALES : La remarquable percée des BRICS d’ici cinq ans

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L’économie mondiale devrait arrêter de souffrir en 2024 si on se base sur les prévisions du FMI qui annonce une reprise légère de l’économie mondiale, cette année. Les deux années Covid-19 en 2020 et 2021 conjuguées à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, dès 2022, ont, littéralement, plombé les économies mondiales. Les bouleversements sont notables dans le nouveau classement où les pays membres des BRICS tirent, admirablement, leur épingle du jeu. L’analyse à l’horizon 2029 montre, par exemple, la sortie d’un pays comme la France du top 10 des économies mondiales. En effet, sa part du pays dans le PIB mondial en parité de pouvoir d’achat (PPA) tombera à 1,98% en 2029, contre 2,2% enregistrés l’an dernier, prévoit le FMI. Le déficit budgétaire de la France restera supérieur à 4% jusqu’en 2029, bien que le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, jure le contraire. Toujours est-il que selon les dernières prévisions du FMI, la dette publique devrait dépasser 115% du produit intérieur brut.

Les cinq principaux contributeurs à l’économie mondiale seront :

La Chine avec 19,48% du PIB mondial jusqu’en 2029

Les Etats-Unis (14,72%)

L’Inde (9,23%)

Le Japon (3,21%)

L’Indonésie (2,79 %).

Le top dix inclut, également, l’Allemagne (2,77%), la Russie (2,71%) et le Brésil (2,19%), sans oublier la Grande Bretagne et le Canada.

On notera la remarquable percée des pays membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) (ici en Sommet en Afrique du Sud le 22 août 2023. Le président russe, Vladimir Poutine, est représenté par son chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov).

Sur les dix pays cités, quatre appartiennent aux BRICS, à savoir, la Chine, l’Inde, la Russie et le Brésil, pour un total mondial de 33,61% alors que les pays du G7 atteignent à peine 30%. Pourtant, c’est eux qui continuent de réglementer l’économie mondiale, contrôlent la Banque mondiale et le FMI, et gèrent les deux principales monnaies de facturation, à savoir, le dollar et l’euro.

Avec le développement de la Banque des BRICS que dirige l’ancienne présidente du Brésil, Dilma Rousseff, et les échanges inter-BRICS qui commencent à se faire en yuan ou en rouble, entre la Russie et la Chine, en attendant la mise sur pied d’une unité de compte devant servir aux transactions au sein des BRICS, nul doute que ces derniers gagneront, rapidement, une place de choix dans l’économie mondiale dans les cinq années à venir.

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