Après être venu consolider les massacres d’il y a quelques semaines du dictateur, Ismaël Omar Guelleh, massacres d’une quarantaine de personnes qui ont provoqué l’indignation des organisations des droits de l’homme comme la FIDH et son antenne à Djibouti, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ne sera plus très convaincant auprès des Djiboutiens quand il se plaindra d’Israël et de ses dirigeants. Car il est capable du pire comme eux.
Mahmoud Abbas, est arrivé mercredi après-midi, à Djibouti, dans le cadre d’une visite officielle de deux jours. Une visite qui n’est qu’un soutien déguisé à la politique de Guelleh, candidat, en avril, à sa propre succession, à la tête de l’Etat. Mais du côté de Abbas, on jure qu’il n’y a aucune volonté d’ingérence dans les affaires intérieures de Djibouti, le président de l’Autorité palestinienne étant venu parler coopération et inaugurer le nouveau siège de l’Ambassade de la Palestine à Djibouti, cinq ans et demi, après la pose de la première pierre par Abbas lui-même.
Le président de l’Autorité palestinienne est en route pour le Sommet de l’Union africaine, à Addis Abeba, prévu les 30 et 31 janvier 2016.
Les explications de l’entourage de Mahmoud Abbas n’ont pas convaincu grand monde à Djibouti.