Des hommes armés ont attaqué un établissement d’enseignement secondaire dans l’Etat de Katsina, dans le Nord du Nigeria, enlevant plusieurs élèves selon des témoignages d’habitants. Ces élèves enlevés sont de futurs bombes humaines de la secte. Autrement dit, dans les prochains mois, s’ils ne sont pas rapidement libérés, ces élèves kidnappés à l’issue d’une petite formation, porteront des ceintures à explosifs pour perpétrer des attentats dans les marchés et autres lieux publics. Le pouvoir pour le pouvoir ! Muhammadu Buhari avait été élu pour éradiquer la secte Boko Haram, qui avait fait éjecter l’incapable, Godluck Jonathan, du pouvoir. On se rend, malheureusement, compte que tout général qu’il soit, même s’il a démissionné de l’armée pour faire de la politique politicienne, Buhari est un incompétent notoire. Sa longue silhouette montre une fragilité qui n’échappe plus à personne. Son indolence a fini par sidérer même ses plus fervents supporteurs. Cela dit, il est tel qu’Allah l’a fait, c’est-à-dire, fébrile, nonchalent, incapable de réaction même quand Boko Haram décime des régiments entiers de sa piètre armée nationale. Buhari est le symbole de l’échec patent de cette armée où il a fait l’essentiel de sa carrière.
Le Nigeria est sous le choc (un énième choc au point qu’on ne les compte même plus) d’une nouvelle attaque visant une école. Dans l’Etat de Katsina, dans le Nord du pays, un établissement d’enseignement secondaire a été pris pour cible, vendredi, 11 décembre, par des hommes armés. Selon des habitants, des dizaines d’élèves ont été enlevés.
Muhammadu Buhari a condamné samedi, comme l’aurait condamné l’homme de la rue (sans moyen), alors qu’il est l’incapable chef suprême des armées, l’attaque, menée par des « lâches » et visant des « enfants innocents ». Il a promis de renforcer la sécurité dans les écoles. Paroles, paroles, paroles !
Vendredi soir, « les bandits sont arrivés à moto en tirant par intermittence et ont tenté d’entrer dans l’école » gouvernementale à Kankara, a déclaré le porte-parole de la police de l’Etat, Isa Gambo. Les policiers les ont repoussés avec l’aide de l’armée au terme d’une fusillade d’une heure et demie, a ajouté le porte-parole sans faire état de blessé.
« Nous sommes encore en train de faire l’appel pour établir s’il manque des élèves », a-t-il ajouté, ajoutant que quelque 200 d’entre eux, qui avaient pris la fuite, étaient rentrés samedi matin.
Des habitants ont rapporté des enlèvements d’élèves, se comptant en dizaines selon les médias locaux. « Les ravisseurs ont affronté le personnel de sécurité. Pendant ce temps, un autre groupe est entré dans l’école et a enlevé plusieurs élèves », a affirmé l’un d’entre eux, Nura Abdullahi, estimant prématuré d’en évaluer le nombre. Certains sont revenus en ville samedi matin après s’être échappés, mais d’autres sont rentrés chez eux, selon lui.
Pour Ibrahim Mamman, un autre habitant, « la plupart des élèves se sont enfuis mais certains ont été capturés et enlevés par les bandits ».
Des bandes armées parfois fortes de plusieurs centaines de membres sèment la terreur depuis plusieurs années dans les zones rurales du centre et du nord du Nigeria, pratiquant à grande échelle le vol de bétail et les enlèvements contre rançon.
En août, des hommes armés avaient enlevé en pleine classe une enseignante avec plusieurs de ses élèves dans l’Etat voisin de Kaduna. Les otages avaient ensuite été relâchés mais l’éventuel versement d’une rançon n’a pas été révélé.
On se demande pourquoi Buhari jusqu’à ce jour n’est pas poussé à la démission : il a échoué sur toute la ligne. Il perd le temps aux Nigérians.