De Moustapha Gueye, à Dakar

Dans notre monde actuel de compétition implacable et impitoyable, où la mondialisation exige de chaque pays à s’intégrer dans un ensemble régional et supra-national, en vue d’une mise en commun des forces et des moyens d’action, le président Abdoulaye Wade s’évertue plus que jamais à indiquer et prouver que l’union est la seule option de l’Afrique pour faire face aux défis auxquels ce continent reste confronté.

Par la convergence de leurs politiques vers la consolidation de leur unité, le président Wade invite donc les pays africains à la réflexion collective et à un type d’organisation permettant de parler d’une seule voix.

La vision panafricaniste du président Wade est inspirée par son souci constant d’un mieux être de notre continent dont l’avenir réside incontestablement dans l’union de tous ses fils autour d’objectifs communs ; une union forte, totale et irréversible.

Ce panafricanisme du président Wade est loin d’être un simple concept théorique ou philosophique. Car il est convaincu que nous ne pourrons avoir le salut que si nous conjuguons nos efforts et nos intelligences.

Le moment est donc venu pour tout Africain d’avoir comme le président Wade, l’intention de nous consacrer, profondément, à cette tâche de réalisation de l’unité de notre continent. Aujourd’hui, le contrat du président Wade est un héritage qui n’appartient plus au seul Sénégal mais à tous les Africains de tous les pays.

Le président Wade demeurera pour toujours dans des mémoires africaines. Car pour beaucoup, c’est le dernier chef d’Etat africain qui dit la vérité, qui vit proche de son peuple et, surtout, qui donne encore l’espoir de voir l’Afrique retrouver sa dignité.

Le président Wade est le seul chef d’Etat africain actuel qui mène, véritablement, un combat contre toutes sortes d’humiliations de l’Afrique et de l’homme africain. Il lutte contre tout complexe de dépendance.

Le président Wade veut nous amener à compter sur nous-mêmes, d’abord, sans renoncer à la coopération avec les autres nations du monde ; mais une coopération, enfin, menée dans l’égalité des parties et dans le respect mutuel.

C’est pour cela que le président Abdoulaye Wade estime que l’heure est venue de mettre fin à toutes ces manifestations de haine fratricide entre Africains. Pour arrêter cette saignée, ces guerres fratricides, ces divisions inutiles et ces sentiments de laissés pour compte, il nous faut aller, complètement, et bâtir au plus pressé, une vraie unité africaine.

En favorisant, constamment, le dialogue et la concertation et en faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit dans le traitement des questions sensibles aux plans national et international, Abdoulaye Wade est devenu aux yeux de tous les Africains, un symbole continental.

Fervent défenseur du respect des convictions et des spécificités de l’autre, le président Wade est un adepte de l’interaction intellectuelle et de la tolérance religieuse.

Résolument engagé dans la défense de la fraternité universelle, le président Wade a toujours milité en faveur de la cohabitation des peuples, du bon voisinage et, surtout, de la promotion de la paix et du dialogue entre les civilisations à l’échelle mondiale.

Ses efforts tous azimuts en faveur de la paix, de la démocratie et du respect des droits de l’homme à travers le monde, s’imposent à l’entendement de tous observateurs de bonne foi.

Soucieux de l’exportation du modèle sénégalais de stabilité politique, le président Wade ne ménage aucun effort pour apporter sa contribution au règlement des conflits qui éclatent ça et là sur le continent.

C’est en cela qu’il est conscient de saluer sa dernière initiative visant à apporter sa contribution au règlement du conflit interreligieux qui sévit dans le pays frère du Nigéria.

Sans vouloir faire de l’ingérence, le président Wade n’a jamais hésité à montrer la voie de la paix, partout, en Afrique, où cette paix est menacée. Sa démarche dans la recherche de la paix enjambe, donc, les frontières. La sincérité de cette démarche élimine les distances et installe son action dans la perspective d’une grande Afrique unie et forte.

Nous avons, tous, un devoir de reconnaissance au président Abdoulaye Wade pour sa contribution inlassable à la promotion des valeurs de justice et sa détermination à construire une culture de la paix et de la non-violence.

De quelque bord qu’on puisse être, on ne peut que saluer la magnanimité, la grandeur d’âme du président Wade, un grand homme, un homme de grande vertu, un symbole de l’histoire, du présent et du futur de l’Afrique. e n’est pas un hasard si des initiatives aussi louables les unes que les autres portent à l’échelle du continent sa signature, et la dernière en date, est la création de la Confédération des Etats-Unis de l’Afrique de l’Ouest, à l’instar de la Muraille Verte, du Plan Omega et ces nouvelles infrastructures routières qui ouvrent de nouvelles voies et de nouvelles perspectives pour l’intégration économique du Continent.

Suite du dossier : Wade, le père du Sénégal moderne