Environ 2.400 doses de faux vaccins ont été saisies en Afrique du Sud, tandis qu'un réseau de vaccins contrefaits a été démantelé en Chine, a annoncé, mercredi, 3 mars, Interpol, en prévenant qu'il ne s'agissait que de «la face émergée de l'iceberg». Les faussaires chinois ont raison de choisir l'Afrique du Sud comme pays par excellence pour écouler leurs faux vaccins. Il faut dire que l'Afrique du Sud a refusé toutes les solutions thérapeutiques africaines (contrairement aux autres pays du continent) pour lutter contre le coronavirus. En mai 2020, le président en exercice de l'Union africaine qui était en même temps le président de l'Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, avait organisé une visioconférence avec 9 chefs d'Etat africains pour présenter le covid organics, ce médicament malgache que propose le président, Andry Rajoelina, pour guérir le coronavirus. Par la suite, plusieurs chefs d'Etat africains l'ont commandé pour le proposer aux malades de leur pays sauf Cyril Ramaphosa, qui, minimisant la capacité des traitements africains, avait préféré se tourner vers la médecine occidentale malgré le fait qu'elle ne proposait aucune solution thérapeutique viable. Ramaphosa n'a jamais fait confiance à la médecine africaine même quand celle-ci a montré son efficacité auprès de ses propres homologues. Par exemple, le président bissau-guinéen lui a bien indiqué qu'il avait traité son coronavirus avec le covid organics acheté chez le président Rajoelina. Cela n'a guère changé l'attitude de Ramaphosa. Conclusion, le bilan covid 19 en Afrique du Sud tourne autour de 100.000 morts (le gouvernement annonce la moitié de ce chiffre). Si ce pays n'avait pas royalement ignoré les solutions proposées par la pharmacopée traditionnelle ou la médecine africaine, il n'en serait pas là au niveau du nombre de morts.