EDUCATION NATIONALE : Pape Ndiaye l’un des ministres de Macron à avoir la tête sur les épaules

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Illustre inconnu avant d’atterrir « Rue de Grenelle » (siège du ministère de l’Education nationale), Pap Ndiaye, malgré les attaques (qui étaient inévitables) fait le job. Et même si Emmanuel Macron n’a pas tout juste dans ce qu’il fait depuis qu’il est le locataire du palais de l’Elysée, il a souvent été courageux dans ses choix. Et Pap Ndiaye en est une illustration, lui qui abat un travail à la hauteur des attentes, malgré les vociférations de certains racistes (pas tous).

D’abord « Mention Bien » au ministre de l’Education nationale d’avoir conduit le processus du bac 2023 à son terme où personne ne le critique. Cela voudrait dire que tout, globalement, s’est bien passé. Si les résultats de cet examen clôture l’année scolaire en France, cap maintenant sur la rentrée de septembre-octobre 2023 où il faudra faire face aux attentes qui sont nombreuses. Et ici, le ministre, Pap Ndiaye, sera tributaire des moyens qui seront mis à sa disposition car au ministère de l’Education nationale, on n’invente pas le fil à couper le beurre : on sait exactement là où il faut appuyer pour résoudre les problèmes. Les problèmes, les vrais, concernent la révalorisation de la fonction enseignante, la hausse des rémunérations pour que cette fonction devienne, enfin, attrayante, l’amélioration de l’encadrement scolaire qui passe par la formation permanente et continue, le recrutement des enseignants et des personnels d’éducation, l’amélioration de la relation entre l’éducation nationale et les milieux professionnels, le suivi personnalisé des élèves en difficulté, etc. Résoudre ces multiples questions (qui ne sont pas politiques) exige énormément de moyens dans une France qui affiche un taux d’endettement de plus de 115% de son PIB. Autrement dit, Emmanuel Macron ne pourra allouer à Pap Ndiaye que ce que les marges budgétaires lui permettront de lui donner même si on admet que l’éducation et la santé (la situation dans les hôpitaux) sont devenues des urgences en France.

Dans cet environnement où les vrais problèmes doivent trouver des solutions, au fur et à mesure dans le temps, il ne faut pas avoir peur de dénoncer les fausses solutions de certains démagogues de la République. Et à cet égard, le ministre de l’Education a bien fait, dimanche, 9 juillet, de s’opposer, fermement, à une suppression des allocations familiales, une mesure proposée à droite (toutes) pour soi-disant répondre aux violences commises par des mineurs lors des émeutes. Mais, ne fermant pas la porte à une telle solution, le ministre se montre ouvert aux sanctions qui font «partie de la pédagogie». Et ça, c’est le rôle du ministre de l’Education nationale car il ne doit jamais perdre de vue qu’il est avant tout « l’éducateur » en chef de la République.

Le ministre a, en outre, jugé «anormal, injuste et mensonger» de «tracer des liens entre immigration et émeutes», lors d’une interview sur Radio J. «Ça c’est le vocabulaire de l’extrême droite et hélas d’une partie de la droite», a-t-il commenté. Et c’est vrai. Si on veut mettre le feu à la France, qu’on continue à suivre une telle voie alors que la France a besoin d’être rassemblée, unie pour être plus forte dans les enjeux à affronter, que divisée de cette manière. Pap Ndiaye, « l’éducateur » de la République, a raison de s’insurger contre de telles fausses solutions. Et bravo pour son courage !

Et de conclure : «L’école peut beaucoup et nous faisons notre part du travail mais les parents doivent aussi nous accompagner». «Il faut en appeler à la responsabilité des parents», mais aussi, «aider» ceux qui ont «des difficultés spécifiques». Qui ne peut souscrire à un tel discours de sagesse et de responsabilité ? Merci Pap Ndiaye !

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