De très forts soupçons ont, toujours, pesé sur l’implication des Russes dans la victoire du candidat, Donald Trump, lors de l’élection présidentielle de 2016. Hillary Clinton, qui avait toutes les chances de remplacer Barack Obama à la Maison Blanche, a été, contre toute attente, devancée, par Donald Trump, avec le soutien de la Russie, qui aurait réussi à perforer ses données électorales. Pourquoi ne pas ré-essayer ce qui avait tellement bien marché la dernière fois ? Objectif : affaiblir Joe Biden (qui a de fortes chances de croiser Trump à la prochaine présidentielle) en jetant de la suspicion dans les relations d’affaires que son fils, entretient, en Ukraine. On estime que c’est suffisant pour discréditer Joe Biden aux yeux d’une partie de l’opinion américaine, et favoriser la réélection de Trump par la même occasion. Pour y parvenir, Donald Trump a demandé l’assistance du nouveau président ukrainien qu’on dit novice en politique, bien qu’il ait été élu président de la République. Malheureusement pour Trump, un lanceur d’alerte a faussé son plan en dénonçant la conversation téléphonique, dans ce sens, entre les présidents américain et ukrainien. L’affaire qui va de rebondissement en rebondissement, a de quoi inquiéter Trump. Voyant que le président des Etats-Unis ne maîtrise plus la situation, le secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, étant, lui aussi, dans le viseur du parti démocrate qui va, bientôt, lancer la procédure de destitution au niveau de la Chambre des représentants, Moscou redoute que Washington dévoile les entretiens téléphoniques entre Trump et Poutine, ce qui pourrait mettre sur la place publique le rôle joué par Poutine dans l’élection de Trump. Mais de quoi le pouvoir russe a-t-il peur s’il n’a vraiment rien à se reprocher ?
Après la publication de la transcription de la conversation entre le président américain et son homologue ukrainien, au cœur d’un scandale à Washington, la Russie craint, en effet, que les Etats-Unis dévoilent, aussi, les teneurs de conversations entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Le Kremlin redoute que les Etats-Unis dévoilent des extraits confidentiels des conversations téléphoniques entre Vladimir Poutine et Donald Trump, après la divulgation par Washington d’un entretien entre le président américain et son homologue ukrainien, a déclaré, vendredi, 27 septembre, son porte-parole, Dmitri Peskov.
La Maison blanche a autorisé, cette semaine, la publication d’une transcription de la conversation, qui a eu lieu le 25 juillet dernier entre Donald Trump et Volodimir Zelenski, au cœur d’un scandale à Washington.
Dmitri Peskov a souligné que la divulgation de tels éléments confidentiels n’était pas conforme aux pratiques diplomatiques et il a dit espérer que le mauvais état des relations entre Moscou et Washington ne conduirait pas les Etats-Unis à procéder de même avec la Russie.
« Mauvais état des relations entre Moscou et Washington » ? C’est Dmitri Peskov qui le dit. Mais, Trump et Poutine, peuvent-ils, réellement, être en mauvais termes, sur le fond, quand on sait que sans Poutine, c’est Hillary Clinton qui serait, confortablement, installée à la Maison Blanche ?
Autre question qui n’est pas anodine : Pourquoi c’est toujours vers les pays de l’Est que Donald Trump va chercher des appuis pour se faire élire ou réélire ? Pourquoi n’utilise-t-il pas les alliés traditionnels des Etats-Unis en Europe, en Amérique et au Moyen-Orient ?
Est-ce parce que la première dame des Etats-Unis vient de cette partie du monde ? En effet, Melania Trump née Melanija Knavs est d’origine slovène ? Ceci peut-il expliquer cela ? (notre photo du couple présidentiel des Etats-Unis).