Félicitations à l’équipe d’Argentine et à leur meneur de jeu, Lionel Messi, dont c’était la dernière coupe du monde. Après avoir mené deux buts à zéro à 13 mns de la fin du match, elle s’est fait reprendre en deux minutes par deux buts du Franco-Camerounais, Kylian Mbappé : un penalty et un tir tendu. Scaloni, en titularisant Di Maria a montré qu’il était un excellent entraîneur, mais Deschamps l’est aussi, en renversant le cours du match avec des remplacements osés, qui ont fait mouche, et qui ont failli faire pencher la victoire de son côté.
Il y a quelques années, Raymond Domenech n’hésitait pas à aligner neuf joueurs noirs dans son 11, balayant les critiques des racistes qui n’ont jamais perdu une occasion de se taire. En pleine finale de coupe du monde, Deschamps a fait mieux : pendant la dernière mi-temps de la prolongation, on comptait 10 joueurs français noirs sur les 11. Seul le gardien et capitaine, Hugo Lloris, a été épargné. Cela veut dire que quand on classe les meilleurs, la France réunit des forces pour gagner. Cela n’a pas été le cas cette fois ci, c’est vrai, mais en d’autres occasions, et dans les autres sports où les noirs gardent la suprématie, la France s’en sort toujours très bien. Notamment en athlétisme.
A Afrique Education où on déplore la fuite des cerveaux, on ne cessera jamais de dire que ces joueurs devraient faire la beauté des sélections africaines. A noter par exemple que Kylian Mbappé et Tchouameni qui sont d’indiscutables titulaires de cette équipe, sont d’origines camerounaises. Les Lions indomptables du Cameroun ont été éliminés, comme souvent, dès le premier tour.
Les Bleus ont bien joué. Ils ont fait honneur à leur sélectionneur qui leur fait confiance. Et vivement que Deschamps reste sélectionneur de cette équipe avec comme ambition de la renouveler afin que lors de la coupe du monde Etats-Unis/Canada/Mexique, en 2026, qu’ils fassent des merveilles. C’est le mal que nous leur souhaitons.