Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a déclaré être opposé à la création de quotas pour le droit d’asile, tout en se demandant s’il ne faudrait pas en instaurer pour l’immigration. Une interrogation métaphysique qui soulève la polémique en France où le débat sur cette question ne se déroule, jamais, de façon apaisée.
Instaurer des quotas pour le droit d’asile est impossible. Selon la constitution, quiconque est menacé de mort ou de prison pour des raisons qualifiées de politiques, est autorisé à s’installer en France si tel est son désir. La polémique, aujourd’hui, concerne la notion de ce droit d’asile quand certains partis, notamment, le Rassemblement national (ex-Front national), soutient que celui-ci est détourné de son but et favorise une immigration purement économique. Une appréciation que rejettent les associations de droits de l’homme, ainsi que, les partis de gauche et parfois du centre.
La liste des pays dangereux s’allonge en Afrique, parfois, pas à cause des pays concernés. Souvent, la situation vécue leur est imposée. Par exemple, le djihadisme a, carrément, déstabilisé un pays comme la Libye (jadis en paix) qui, à son tour, a déversé des vagues de terroristes dans la zone du Sahel. Ces derniers créent, aujourd’hui, des situations de forte insécurité au Mali, au Niger et au Burkina Faso. A côté de ces pays, on cite, aussi, d’autres cas d’exilés en provenance des pays comme le Soudan et l’Erythrée où le service militaire dure 25 ans (pas moins).
On rappelle juste qu’un pays comme la Libye (qui avait tout sous Kadhafi et qui aidait même d’autres pays africains) n’avait pas besoin d’être déstabilisé par le président français de l’époque, Nicolas Sarkozy. Une déstabilisation gratuite !
Aujourd’hui où les conséquences de cette déstabilisation ne sont plus maîtrisables, il appartient à l’actuel président français, Emmanuel Macron, au nom de la continuité de l’Etat, de réparer les dégâts causés par son prédécesseur en Libye et dans les pays du Sahel (sur notre photo avec Christophe Castaner). C’est une exigence démocratique et d’ordre humanitaire. Oui ! Le droit d’asile doit, automatiquement, s’appliquer en France à toute personne venant de ces pays sans qu’on tourne, durablement, autour du pot.
Il est, donc, hautement, souhaitable que Christophe Castaner évalue ce problème en tenant compte de cet aspect aussi.