Le BOA (Bongo Ondimba Ali) est-il devenu trop gros pour pouvoir, encore, correctement, respirer ? Visiblement, il commence à étouffer dans le PDG. Et pour se donner un peu d’air, il a viré le célèbre député, Alexandre Barrot Chambrier, du PDG, sur les conseils du vrai président du Gabon, le Béninois, Maixent Accrombessi.

A trois jours du congrès d’investiture du candidat du PDG, BOA a fait signer le texte par son souffre-douleur, Faustin Boukoubi. Il s’agit de la note N° 005/PDG/CDCP/DAC qui, se basant sur l’article 154 des statuts du parti, exclut, ce 9 mars, Alexandre Barro Chambrier, Michel Menga et Jonathan Ignoumba. « Les intéressés perdent automatiquement les avantages liés aux fonctions qu’ils occupent en raison de leur qualité de militants du PDG », conclut le décret du limogeage.

On peut dire Bravo Accombressi ! Félicitation d’avoir foutu la pagaille dans le pays du patriarche, en divisant le Gabon et les Gabonais. Que dire d’autre ?

Juste que le patriarche de son lieu de repos éternel, sera tout, sauf content de ce qui se passe dans son pays et dans son parti.

Si cette exclusion, c’est pour faire taire « Héritage et Modernité », le courant des trois exclus au sein du PDG, avant et pendant le congrès du 12 courant, c’est peine perdue.

Alexandre Barro Chambrier (notre photo) a l’étoffe pour devenir un bon candidat alternatif du PDG, le vrai PDG.

Pas un candidat qui se déclare à la sauvette, en pleine forêt équatoriale d’Ozouri, devant les oiseaux et les serpents. Mais un candidat qui, devant les Gabonais et les Gabonaises, leur tiendrait un discours de rassemblement et de solidarité comme savait très bien le faire le patriarche Ondimba.

Chambrier est désormais libre. A lui de prendre son destin en main. Et celui de son pays.