Plusieurs fois reportées pour diverses raisons, depuis deux ans, les élections législatives auront, finalement, lieu les 6 et 27 octobre, sur l’ensemble du territoire national. Ces élections sont les premières depuis la présidentielle d’août 2016. On espère qu’elles se dérouleront dans un climat apaisé, un dialogue pour apaiser les cœurs ayant entre-temps été organisé avec l’adoption d’une feuille de route qui est actuellement mise en œuvre. Signe tangible de ce dialogue : la vice-présidence de la République et le Conseil économique et social, sont deux institutions, actuellement, occupées par des membres de l’opposition. Le gouvernement, lui aussi, a été élargi à l’opposition qui y occupe, notamment, les ministères d’Etat de l’Enseignement supérieur et du Logement. Bref, les deux ans ont fait leur œuvre et la passion de septembre 2016 n’est vraiment plus de mise.
Le Centre gabonais des élections (CGE), le nouvel organisme chargé d’organiser les scrutins, organisme né du dialogue post-présidentielle, a publié, lundi, 6 août, le calendrier des législatives, ainsi que, celui d’un scrutin local à un tour qui aura, également, lieu le 6 octobre. Ces législatives montreront si les coeurs des Gabonais de France se sont aussi apaisés (notre photo montrant le vote des Gabonais de France lors de la présidence d’août 2016 à l’Ambassade du Gabon en France).
La date limite de dépôt des candidatures a été fixée au 20 août et la campagne du premier tour des élections législatives et locales débutera le 25 septembre, pour s’achever le 5 octobre, à la veille du vote. La campagne pour le second tour des législatives se tiendra du 13 au 26 octobre.
La nouvelle CGE a remplacé la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP) qui était, fortement, controversée.