Le président de l’Assemblée nationale du Gabon, Guy Nzouba Ndama, a annoncé (urbi et orbi) sa démission de ses (hautes) fonctions de parlementaire à partir de ce jour. C’est un coup de tonnerre dans le ciel du Gabon qui vient de se faire entendre. Mais comme il faut donner à César ce qui lui revient, l’intéressé devrait, lui-même, s’adresser au Gabon, dans les jours qui viennent, afin de fixer les uns et les autres sur ses intentions.
Ce mini-tremblement de terre annonce (rigoureusement) une recomposition prochaine de la classe politique, avant les élections. Avec le départ de cette grosse panthère, c’est le PDG qui est en train d’imploser, sous nos yeux. Bientôt, chaque camp va prendre la calculette pour évaluer ses soutiens effectifs sur le terrain. Ca va barder.
Guy Nzouba Ndama, baron parmi les barons du régime, hier, fervent soutien de Bongo Ondimba Ali (BOA) l’avait imposé, en 2009, au Gabon, avant de le faire élire, président de la République.
Son départ de la présidence de l’Assemblée (et non du PDG) est un événement qui en annonce quelques autres, plus mouvementés les uns que les autres.
Ce n’est, donc, que le début du commencement. On peut, d’ores et déjà, dire que personne ne travaillera plus, sereinement, au Gabon, maintenant, que les esprits sont, clairement, tournés vers l’élection présidentielle de fin août 2016.