Balthasar Ebang Engonga devient officiellement chômeur. Un décret du 6 novembre 2024 le relève de ses fonctions de directeur général de l’Agence équato-guinéenne d’investigation financière. Cette mesure du chef de l’Etat fait suite à celle prise après l’éclatement de ce scandale par le vice-président, Teodoro Nguema Obiang Mangue.
En effet, le vice-président a déclaré urbi et orbi que sa main ne tremblera pas quand il sera question de sanctionner, sévèrement, des fonctionnaires de l’espèce de Balthasar qui s’adonnent aux mêmes pratiques dans les bureaux. Car même si les femmes concernées sont majeures et consentantes, ces pratiques heurtent, frontalement, l’éthique et la morale religieuse de la très pieuse République de Guinée équatoriale. Les sanctions administratives actuelles et judiciaires à venir permettent à la Guinée équatoriale de retrouver rapidement son calme et sa sérénité que lui envient beaucoup d’Etats africains. Il s’agit de moraliser encore plus la vie publique dans ce pays où la dépravation des moeurs est beaucoup plus contenue que dans les pays voisins où on se livrerait à de véritables championnats sexuels de première division. Les pasteurs des églises du réveil sont aussi à surveiller d’autant plus indexés que leurs très suspects programmes dits religieux, imposent la présence des femmes parfois matin midi et soir pour des besoins de purification spirituelle imaginaire.
Balthasar qui est le fils de l’actuel président de la CEMAC, un homme politique au parcours professionnel remarquable, a donc perdu ses fonctions de directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière. Au départ, il était poursuivi pour détournement de fonds massifs. On ne sait pas encore combien, la justice continuant ses enquêtes. Mais, maintenant que le président de la République en personne l’a viré, comment va-t-il rembourser les sommes détournées avec ses seules économies sachant que sa femme et ses six enfants vivraient aux Etats-Unis ?
Il faut du reste féliciter les autorités équato-guinéennes pour le courage de leurs décisions (le président et le vice-président) car celles-ci ont valeur d’alerte et de pédagogie. Le prochain Equato-Guinéen qui se fera prendre sait à quoi s’en tenir. Et c’est bien ainsi car ça permet de calmer les instincts sexuels des personnes qui ne savent pas se retenir. C’est aussi un exemple à suivre ailleurs en Afrique centrale où les questions des fesses des femmes sont une véritable maladie sociétale.
On peut cependant regretter les conséquences sociales qui vont s’en suivre avec le divorce dans certains couples. D’autre part, Balthasar ne s’est pas limité aux belles Equato-Guinéennes. Il compte, aussi, dans sa collection de belles Congolaises, de très jolies Gabonaises et pas moins de 27 charmantes Camerounaises.