La Guinée équatoriale attend la conclusion d’un accord avec le FMI, déjà, signé avec quatre autres pays d’Afrique centrale (Cameroun, Gabon, Centrafrique et Tchad), alors que sa production pétrolière va chuter de 21% en 2018, entraînant un nouveau recul du PIB, a indiqué, jeudi, 10 août, le gouvernement.
« On prévoit une chute de la production du pétrole de 21% » l’an prochain, a déclaré Eusebio Epiko Penda, secrétaire d’Etat chargé du Budget et du Contrôle financier à la radio d’Etat, après un passage, la veille, devant les députés.
« Le taux de croissance du PIB national sera de -5,7% en 2017 et de -5% en 2018 », a-t-il ajouté. Le produit intérieur brut avait, déjà, reculé de 9,7% en 2016. Depuis les années 2000, la Guinée équatoriale était abonné à un taux de croissance (positif) de deux chiffres. Le retournement est, donc, spectaculaire.
Le secrétaire d’Etat chargé du Budget équato-guinéen a rappelé au Fonds monétaire international (FMI) la « nécessité de signer un programme » pour « diversifier l’économie afin d’éliminer la forte dépendance au secteur pétrolier ».
La Guinée équatoriale attend du FMI un prêt financier, similaire à celui contracté par quatre autres pays d’Afrique centrale (Cameroun, Centrafrique, Tchad et Gabon). Des discussions sont en cours avec le Congo-Brazzaville, qui a caché une partie de sa dette vis-à-vis de la Chine et des créanciers privés.
Le 23 décembre 2016 à Yaoundé, les chefs d’Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), qui réunit le Cameroun, le Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et Tchad, ont accepté d’ouvrir des négociations bilatérales avec le FMI, qui ont, déjà, abouti à la signature des programmes avec quatre d’entre eux. Il reste la Guinée équatoriale et le Congo.
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Baisse des cours du pétrole.