Les Etats-Unis sanctionnent 348 députés ougandais et leur famille pour le vote de la loi anti-gay par l’Assemblée nationale de l’Ouganda.
A cette liste, s’ajoute tout autre homme politique, qu’il soit membre du gouvernement actuel ou passé, qui s’est avéré « complice » des élections générales contestées de 2021, au cours desquelles des agents de sécurité du gouvernement ont été accusés d’avoir enlevé, battu et tué des opposants à la candidature du président, Yoweri Museveni. L’ancien guérillero peut être accusé d’autres maux, mais il faut reconnaître qu’il n’a pas besoin de truquer l’élection présidentielle pour la gagner.
Voilà pourquoi cet odieux chantage pose la question de savoir pourquoi le gouvernement américain n’a pas sévi, en son temps, dès la fin des dites élections contestées et a attendu que l’Ouganda lui tienne tête en faisant voter la loi à l’Assemblée nationale, avant de sévir. Cela voudrait dire que si le gouvernement ougandais avait refusé de faire voter cette loi, l’administration Biden aurait fermé les yeux sur les élections contestées de 2021. Pauvre Amérique qui mesure, au jour le jour, de sa perte d’influence au point d’utiliser des mesures du Far West qui ne feront pas reculer l’Ouganda d’un pouce et qui n’influenceront pas non plus les autres pays africains qui disent Non à l’homosexualité. Car accepter l’homosexualité au nom des droits de l’homme version américaine, est totalement repréhensible et condamnable que le refus des Américains d’accepter la polygamie qui est une valeur africaine authentique pratiquée en Afrique depuis la nuit des temps.
La présidente du parlement, Anita Amongi, a été la première victime de cette mesure stricte, ayant connu l’annulation de ses visas américains et britanniques, immédiatement, après l’adoption du projet de loi en mai 2023. Les répercussions se sont étendues à 348 députés et aux membres de leurs familles immédiates, qui soutenaient la loi anti-homosexualité.
Antony Blinken, le secrétaire d’Etat américain, a déclaré le 4 décembre : « Aujourd’hui, j’annonce l’élargissement de la politique de restriction des visas pour inclure des responsables ougandais actuels ou anciens ou d’autres personnes soupçonnées d’être responsables de, ou complices, sapant le processus démocratique en Ouganda ou de politiques ou d’actions visant à réprimer les membres de populations marginalisées ou vulnérables. Les groupes comprennent, sans s’y limiter, des militants environnementaux, des défenseurs des droits de l’homme, des journalistes, des personnes LGBTQI+ et des organisateurs de la société civile. Les membres de la famille immédiate de ces personnes peuvent, également, être soumis à ces restrictions ».
La dernière réaction des Etats-Unis d’Amérique face à ce qu’ils qualifient de « processus électoraux défectueux, de violence et d’intimidation » est la restriction de visa la plus radicale imposée aux représentants du gouvernement ougandais de mémoire récente, s’étendant aux membres de leur famille immédiate – la première fois qu’une mesure aussi généralisée, la répression contre les proches parents des accusés, a été, publiquement, déclarée.
Mais malgré les sanctions et les pressions occidentales, le président ougandais a, clairement, laissé entendre que personne ne détournera le pays de sa loi contre les pratiques de l’homosexualité. Voilà qui est bien dit et qui doit inviter les autres présidents africains à ne pas courber l’échine devant une telle abomination où les hommes couchent avec les hommes, les femmes couchent avec les femmes, sous prétexte que c’est au nom des droits de l’homme alors que c’est Sodome et Gomorrhe tels que racontés dans la Sainte Bible sur laquelle a juré Joe Biden avant de s’installer à la Maison Blanche.