L’association SOS Education a lancé une pétition demandant l’abrogation de la circulaire Blanquer du 29 septembre 2021, sur l’accueil des enfants se ressentant transgenres à l’école, quel que soit leur âge. Mardi, 23 août, 33 160 personnes avaient, déjà, signé cette pétition. L’association poursuit son action pour alerter sur les dangers de l’activisme trans affirmatif qui n’a rien à faire à l’école et qui nuit à la santé des enfants.

SOS Education soutient la cause légitime pour le respect des droits des personnes homosexuelles et transsexuelles, mais, tient à rappeler que l’enfant n’est pas un adulte en miniature. Or, SOS Education observe que le phénomène actuel du sentiment d’être né dans le mauvais corps explose chez les enfants et les adolescents, et de manière particulièrement inquiétante chez les jeunes filles. L’idéologie transhumaniste d’affirmation du genre ressenti, largement, promue sur les réseaux sociaux et maintenant par l’école, conduit des enfants, en questionnement sur eux-mêmes, à s’engager trop vite et trop tôt dans des thérapies de transition vers le sexe opposé dont il est désormais avéré qu’elles sont expérimentales sur les mineurs, dangereuses et irréversibles. Il s’agit d’enfants sains, qui vont devenir des malades à vie, sous médicaments, dont les effets secondaires sont délétères pour leur santé physique et psychique (sur notre photo, la passation de service entre Ndiaye et Blanquer au ministère de l’Education)

“Nous tenons à rappeler que le rôle de l’institution scolaire est d’enseigner des savoirs et pas des croyances”, indique Sophie Audugé, déléguée générale de SOS Education.

Ainsi, les 33 160 signataires de la pétition portée par SOS Education demandent au ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse :

• l’abrogation de la circulaire Blanquer du 29 septembre 2021, transmise à tous les professionnels de l’enseignement, qui impose sans réserve l’idéologie transhumaniste dans l’institution scolaire par l’affirmation du genre ressenti des enfants à l’école dès leur plus jeune âge.
• l’arrêt des interventions d’associations aux propos trans affirmatifs dans les écoles, à l’instar du planning familial. Leur discours idéologique et les documents distribués aux enfants sont diffusés sans aucun contrôle. Ces associations militantes s’immiscent dans la sphère privée et intime des enfants, se souciant peu des conséquences psychiques de leurs actions. Elles n’ont rien à faire à l’école.

A propos de SOS Education :

SOS Éducation est la seule association indépendante en France qui ne touche aucune subvention publique et dont l’objet social est d’améliorer le système éducatif et de veiller à ce que l’intérêt supérieur de l’enfant soit au centre de chaque décision de politique éducative. Indépendante de tout mouvement politique, syndical, professionnel et confessionnel, elle a été créée en 2001 et rassemble environ 80 000 membres. Elle propose un arsenal de solutions concrètes pour lutter contre l’effondrement de l’instruction publique, un des piliers de la cohésion nationale.