Jeudi, 25 novembre, à 15h, Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO, présentera, en conférence de presse, la Recommandation qui sera adoptée par les 193 Etats membres de l’Organisation qui donne pour la première fois un cadre normatif mondial sur l’éthique de l’intelligence artificielle. Une application sera lancée à cette occasion pour sensibiliser les citoyens aux risques pesant sur leurs données personnelles.
L’intelligence artificielle transforme nos sociétés à grande vitesse. Dans le monde entier, les gouvernements et les entreprises investissent, massivement, dans ce domaine, pour faire progresser la recherche scientifique, ouvrir de nouvelles perspectives de développement économique et innover dans le service aux citoyens.
Mais, si l’intelligence artificielle a énormément à offrir à nos sociétés, elle présente, aussi, des risques majeurs pour nos droits et nos libertés si son usage n’est pas maîtrisé au service du bien commun. Chacun est déjà impacté par les décisions générées par les algorithmes, de la composition de son fil d’actualité du matin aux processus automatisés de recrutement ou d’octroi de prêt.
Une première mondiale
Dans le cadre de son mandat, l’UNESCO a engagé un dialogue mondial inédit pour poser un cadre normatif sur l’éthique à l’intelligence artificielle. Après deux ans de consultations et d’intenses négociations internationales, les 193 Etats membres de l’UNESCO vont adopter une Recommandation historique.
Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO, présentera, jeudi 25 novembre, cette Recommandation à la presse, entourée de son équipe et d’experts qui ont participé à son élaboration.
Une application à l’attention des citoyens
L’UNESCO lancera, le même jour, l’application « Cookie Factory », un outil innovant, qui permet à chaque citoyen de prendre conscience, très facilement, des données personnelles qu’il transmet aux plateformes numériques. En offrant la possibilité de naviguer sous un profil fictif, « Cookie factory » fait apparaître à son utilisateur comment les moteurs de recherche, les sites Internet et les réseaux sociaux adaptent leurs contenus à chaque public.