La présidente du Conseil italien (première ministre), Giorgia Meloni, est dans tous ses états, avec l’arrivée de près de 10.000 migrants africains sur l’île de Lampedusa. De telles arrivées sont régulières. Ces migrants ne sont pas là parce qu’ils veulent découvrir d’autres paysages et d’autres cultures. Ils fuient la misère dans leur pays, ce qui les contraint à venir chercher un hypothétique bien-être en France ou ailleurs. Cela fait plusieurs décennies que cette situation dure sans qu’on pose la question qui fâche : pourquoi avec de telles richesses, les Africains préfèrent migrer en Europe pour chercher la vie là bas ? Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez eux ? Eh bien, pour la première fois, une dirigeante européenne de tout premier plan, la présidente du Conseil italien met les pieds dans le plat, en appuyant là où ça fait mal. Sans porter les gants, elle demande au président, Emmanuel Macron, dont le pays ne maintient son niveau de vie qu’en pillant l’Afrique, de cesser de le faire et d’arrêter cette « méchanceté » pour permettre aux Africains de jouir des fruits de leur sous-sol, ce qui les fixerait chez eux en Afrique. On attend la réponse du président français qui tarde à venir.

Dans l’éditorial paru dans le numéro 524 de septembre d’Afrique Education, le professeur, Paul Tédga, reprend les propos inédits de la présidente italienne du Conseil italien, Giorgia Meloni, et de l’ancien président de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, pour montrer comment la France a fait semblant de donner l’indépendance à ses anciennes colonies d’Afrique pour mieux la confisquer.

Cet éditorial est à lire dans le numéro 524 d’Afrique Education actuellement en vente chez les marchands de journaux et sur la boutique du magazine (www.afriqueeducation.com). Tous les autres articles de ce numéro sont instructifs les uns plus que les autres et ne peuvent laisser indifférent après les avoir lus.

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