Le Comité d’organisation des JO de Paris 2024 a présenté ses excuses au Vatican et aux groupes chrétiens protestants et évangéliques suite à des multiples scènes controversées de la cérémonie d’ouverture. Le pasteur, Daniel Vindigni, fondateur du Ministère Salut pour le monde, par exemple, a, carrément, dénoncé la « sorcellerie, l’impudicité » de cette cérémonie et appelé les organisations chrétiennes à la révolte, particulièrement, le CNEF (Conseil national des évangéliques de France). Cela dit, outre l’apôtre, Daniel Vindigni, lui-même, l’église catholique française et le Vatican, ont, de leur côté, durement, interpellé les organisateurs pour signifier leur mécontentement et demandé que soient corrigées les images grotesques qui ont troublé les chrétiens et les non-chétiens. Comme si cela ne suffisait pas, Donald Trump, le candidat républicain à la Maison Blanche, depuis les Etats-Unis, s’en est, aussi, mêlé en qualifiant cette cérémonie d’ouverture de « honte « . Et cerise sur le gâteau, le Comité international olympique a enlevé la vidéo de cette cérémonie d’ouverture de son site internet. Il a d’ailleurs présenté des excuses pour avoir choqué la sensibilité de plusieurs personnes. Il faut ajouter que dans certains pays, des pans entiers de cette longue cérémonie de près de 4 heures de temps, ont été, entièrement, censurés, pour ne pas heurter la sensibilité des gens ou pour ne pas être en déphasage avec les us et coutumes nationaux.

L’une des scènes controversées est inspirée de La Cène de Léonard de Vinci, mettant en scène des drag-queens, un mannequin transgenre et un chanteur déguisé en Dionysos, le dieu grec du vin. Elle a été vivement critiquée par des communautés religieuses et des personnalités politiques conservatrices du monde entier.

L’église catholique de France a exprimé sa désapprobation, condamnant la cérémonie pour ce qu’elle a décrit comme des « scènes de dérision et de moquerie du christianisme ». Monseigneur, Emmanuel Gobilliard, délégué des évêques de France pour les Jeux, a noté que certains athlètes français avaient du mal à dormir à la suite de la controverse.

L’archevêque, Charles Scicluna de Malte, une figure influente du bureau doctrinal du Vatican, a révélé qu’il avait contacté l’ambassadeur de France à La Valette pour exprimer sa protestation contre cette « insulte gratuite ». Pendant ce temps, la conférence des évêques italiens a déploré que ce qui était censé être une vitrine de la culture française se soit transformé en un « défilé d’erreurs banales, accompagnées d’idéologies banales et prévisibles ».

Présentée dans le décor pittoresque de la Seine, la scène avait pour but de souligner l’absurdité de la violence entre humains, selon le message des organisateurs sur X (anciennement Twitter). Malgré cette intention, la représentation a suscité une réaction importante de la part des communautés religieuses et des personnalités politiques conservatrices du monde entier, jusqu’à Donald Trump, aux Etats-Unis, qui a qualifié cette cérémonie de « honte ».

« Il est clair qu’il n’y a jamais eu d’intention de manquer de respect à un groupe religieux. [La cérémonie d’ouverture] a tenté de célébrer la tolérance communautaire », a déclaré Anne Descamps, porte-parole du comité Paris 2024, lors d’une conférence de presse. « Nous pensons que cette ambition a été atteinte. Si des personnes ont été offensées, nous en sommes vraiment désolés ».

Depuis l’adoption du mariage pour tous, et ce contre l’accord des églises chrétiennes de France que la Gauche, au pouvoir, à l’époque, n’avait pas écouté, la boîte de Pandore des abus de tous genres au nom des libertés, a été ouverte. Et personne ne sait jusqu’où elle conduira la France, car personne ne pouvait imaginer qu’une simple cérémonie d’ouverture des JO donnerait lieu à des insinuations d’ordre satanique qui font qu’aucun chrétien ne pouvait rester indifférent à de telles scènes d’immoralité et d’indignité.