Le parquet de Nanterre a indiqué vendredi, 22 mars, avoir fait appel de la condamnation de Koffi Olomidé, star de la chanson congolaise, à de la prison avec sursis pour « atteintes sexuelles sur mineure ».
Le tribunal correctionnel de Nanterre a en condamné, lundi, 18 mars, le chanteur à deux ans de prison avec sursis pour atteintes sexuelles sur l’une de ses ex-danseuses, mineure au moment des faits.
Mais, le ministère public avait requis sept ans d’emprisonnement ferme, l’accusant d' »agressions sexuelles » sur quatre jeunes femmes travaillant pour lui et qu’il aurait séquestrées dans un pavillon de la région parisienne entre 2002 et 2006.
L’artiste sexagénaire a été relaxé par le tribunal pour trois d’entre elles, ainsi que, pour le chef de séquestration, au terme d’un procès tenu à huis clos et en l’absence du prévenu.
« C’est tout le dossier d’accusation qui s’écroule », avait estimé Emmanuel Marsigny, l’un de ses avocats, lundi.
Son client avait, par ailleurs, été condamné à une amende de 5.000 euros pour avoir facilité l’entrée et le séjour irrégulier en France de trois des plaignantes.
Poursuivis pour complicité, deux hommes, présentés par l’accusation comme des hommes de main, avaient, eux, été relaxés. Le parquet a, également, fait appel de ces relaxes.
Mis en examen en février 2012 pour viols aggravés, Koffi Olomidé avait, déjà, vu les chefs de poursuite retenus contre lui allégés au cours de l’instruction et la procédure correctionnalisée.