Ceci n’est plus à démontrer : Antonio Guterres et les Nations-Unies soutiennent « le menteur d’Abidjan ». Il en est de même de l’Union africaine et Moussa Faki Mahamat dont la démission est demandée pour partialité flagrante dans le dossier Côte d’Ivoire. Il en est aussi de la CEDEAO dont le président en exercice, le Ghanéen, Nana Akufo Addo, est le première personnalité au monde à féliciter l’ancien président Ouattara pour sa « brillante » réélection. La campagne présidentielle du président ghanéen avait été financée par « le menteur permanent ». Tous ces organismes ont vu Ouattara piétiner la constitution de son pays pour se représenter et n’ont rien dit malgré l’appel au secours de l’opposition unie. L’élection du 31 octobre a eu lieu au prix d’une centaine de morts et de beaucoup de biens détruits. Résultat, 8% des électeurs ont pu voter, un scrutin que ne reconnaît aucun Ivoirien normalement constitué et encore moins l’opposition. D’où la création du Conseil national de transition (CNT) qui est la conséquence de ce bras de fer entre Ouattara et l’opposition. Cette situation donne lieu à un génocide qui vient et s’annonce au vu et au su de tous. Personne ne devra dire, je ne savais pas.
Spécialiste des droits de l’homme, le juriste sénégalais, Alioune Tine, vient de tirer la sonnette d’alarme, mardi, 10 novembre, dans un tweet : « En Côte d’Ivoire, beaucoup de signaux inquiétants annonciateurs du pire sont en place, les machettes, les discours de haine, les actes d’une barbarie inouïe et l’indifférence et le déni. Au Rwanda, l’indifférence et les dénis, ont permis le génocide. Agir pour prévenir le pire » (fin du tweet).
Rien que dans la journée de lundi, 9 novembre, on a dénombré plus de 50 morts dont plus d’une trentaine à Mbatto (voir liste ci-dessous). « Le menteur d’Abidjan » est responsable de cette situation. Tôt ou tard, il devra rendre des comptes.
La Télévision ivoirienne a menti en annonçant 3 morts le 9 novembre à Mbatto. Le courrier de la gendarmerie parle plutôt de 38 personnes tuées.
Uu mot d’ordre dit, L’Appel d’Abidjan, pour prendre le palais présidentiel est annoncé pour le 20 novembre. Les Ivoiriens des 4 coins de Côte d’Ivoire ont neuf jours pour converger, tous, vers Abidjan où ils doivent se retrouver le 20 novembre. Objectif : envahir le palais présidentiel et y déloger Ouattara. S’il n’aura pas encore fui les lieux.
Ce message, qui est largement diffusé sur les réseaux sociaux, émane du peuple profond de Côte d’Ivoire, qui a décidé de prendre les choses en main pour faire ce que ni les politiciens de l’opposition, ni l’armée, n’ont pu faire, parfois par lâcheté quand ils n’ont pas été corrompus : à savoir, débarrasser la présidence de la Côte d’Ivoire de Ouattara dont le mandat a pris fin le 31 octobre 2020.