C’est vendredi, 20 novembre, que les Ivoiriens (mais aussi les amis de la Côte d’Ivoire) se donnent rendez-vous, à Abidjan, pour MARCHER sur le palais présidentiel où continue de se réfugier l’ancien président Ouattara alors qu’il n’a plus le droit d’y être depuis le 31 octobre. Après avoir effectué ses deux mandats de 5 ans, la constitution lui impose de passer la main. L’opposition unie et l’armée que le peuple ivoirien a appelées pour le faire partir, n’ayant pas été à la hauteur, le peuple entend se charger lui-même de cette question.
« Le menteur permanent » a peur de la rue. Beaucoup. En recevant l’opposition, lundi, 16 novembre, en sa résidence, le président du Conseil national de transition (CNT) et du PDCI, Henri Konan Bédié, l’a, aussi, rappelé à ses interlocuteurs. Après la marche du lundi, 16 novembre, la Côte d’Ivoire connait, toujours, des mouvements, ce mardi, 17, aussi bien, dans Abidjan qu’à l’intérieur du pays, une situation qui ne l’apaise guère. Ca va continuer jusqu’à sa chute.
C’est dans cette peur panique qu’il a demandé à son ministre de la Justice, il y a quelques jours, de voir avec le Conseil constitutionnel (aux ordres) comment précipiter son investiture qui, en respectant la constitution, ne peut avoir lieu avant le 14 décembre 2020. Mais même si le Conseil constitutionnel est couché devant lui, tout déshabillé de haut en bas, il ne peut nullement avancer la date pour lui faire plaisir. Coincé du coup, Ouattara attend cette date du 14 décembre, dans l’angoisse et la peur.
La CPI suit l’utilisation des machettes par les microbes du « menteur d’Abidjan ». Les massacres perpétrés par ces microbes sont multiples. Me Alioune Tine (depuis Dakar) a été le premier à dénoncer, à haute voix, cette situation en comparant la Côte d’Ivoire au Rwanda (avant génocide). Amnesty International, par la bouche de sa directrice en Afrique de l’Ouest et du Centre, Samira Daoud, a pris le relais, lundi, 16 novembre, en demandant (c’est plus qu’une demande) aux autorités d’enquêter sur ces massacres (à la machette et autres) que le monde entier a suivi presqu’en direct, de nommer les coupables, et de les mettre à la disposition de la justice. Sinon, la justice internationale va s’en saisir.
Ce que Ouattara a fait au président, Laurent Gbagbo, et au ministre, Charles Blé Goudé, de manière gratuite (puisque la CPI n’a retenu aucune charge contre eux) peut arriver à n’importe qui. Y compris au « menteur » himself. Mais, aussi, à son petit-frère, le nommé « Photocopie ».
Le président, Laurent Gbagbo, a dépêché une forte délégation conduite par le Dr Assoa Adou, pour apporter tout le soutien nécessaire au combat que mène Henri Konan Bédié, président du CNT et du PDCI, en vue de l’inscription de la Côte d’Ivoire sur la liste des pays africains qui respectent la démocratie et les droits de l’homme.
Tout le monde a perçu le mensonge du « menteur permanent » qu’il a fait diffuser, il y a deux jours, comme quoi il avait donné le passeport au président Gbagbo (une information démentie par son avocate Me Touré Habiba). L’ancien président Ouattara chercherait-il à diviser l’opposition unie qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Mais qui ignore maintenant les méthodes du « menteur chronique » ? Chez ce dernier, la promesse ne suffit pas. Quand il promet, il faut d’abord obtenir ce qu’il a promis avant de croire.
Parce que disons-le tout net, Ouattara ment comme il respire. Il ment comme un homme du quartier, pas digne de son rang. Il faudrait que son imam ou son purificateur spirituel (s’il en a un) explique aux Ivoiriens comment il n’a pas pu enlever le virus du mensonge de son âme ? Un virus qui provoque tellement de dégâts en Côte d’Ivoire
Terminons en rappelant que la pression sur « le menteur d’Abidjan » est très forte. La CPI l’a placée dans son collimateur. Amnesty International lui demande de faire des enquêtes sur les microbes et autres tueurs d’Ivoiriens à l’aide de machettes. Amnesty International a d’autre part demandé, lundi, 16 novembre, la libération de tous les leaders de l’opposition arrêtés dans le feu de leur exercice démocratique. De son côté, le Président du CNT et du PDCI a prescrit le renforcement du mot d’ordre de désobéissance civile (qui est bien suivi ce mardi, 17 novembre, dans le pays entier). Le FPI est venu le soutenir à cet effet.
La délégation du FPI dépêchée par le président Laurent Gbagbo et conduire par le Dr Assoa Adou pour soutenir le président du CNT et du PDCI Henri Konan Bédié
Et puis, L’Appel d’Abidjan est à Jour J – 3. Ce 20 novembre 2020, les Ivoiriens venus des 4 coins de Côte d’Ivoire et d’Abidjan, avec les mains nues, vont MARCHER sur le palais présidentiel pour le débarrasser du « menteur » qui ne devrait plus y être, après avoir effectué ses deux mandats, et la constitution lui interdisant, formellement, d’en faire un troisième. Mais, peut-être, que le « menteur » aura, déjà, pris la poudre d’escampette avant l’arrivée du peuple pour le chasser de ce lieu hautement républicain.
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