Le président, Joseph Aoun, a nommé Nawaf Salam au poste de premier ministre chef du gouvernement du Liban. L’ancien président de la CIJ (Cour internationale de justice), démembrement de l’Organistion des Nations-Unies dont le siège se trouve à La Haye, aux Pays Bas, succède à Najib Mikati.

Agé de 71 ans, Nawaf Salam (sur notre photo avec le président Joseph Aoun) était juge et président de la CIJ. Il va entamer, à l’invitation du président de la République, des discussions pour la formation d’un gouvernement consensuel, en essayant de profiter sur le sentiment positif des Libanais après sa nomination.

Tenu loin des guéguerres locales qui ont toujours porté atteinte à la stabilité du Liban, le nouveau chef du gouvernement a l’avantage d’avoir fait l’essentiel de sa carrière diplomatique et juridique, à un très haut niveau, à l’international. Ce sont des atouts non négligeables qu’on ne trouve pas chez beaucoup de prétendants à ce poste. Il faudra qu’il transforme cet essai pour redonner de l’espoir aux Libanais.

Cela dit, le Liban reste le Liban, c’est-à-dire, un pays très clivant et très communautariste, pas du tout facile à diriger. Mais, c’est au pied du mur qu’on jugera la valeur de ce maçon.