96 ans en septembre prochain. Gléxwévidjidji et homme à ne jamais baisser les bras face à l’évidence des faits du prince dont l’assassinat des manifestants aux mains nues, l’incarcération d’opposants gênants, je voudrais que Monsieur Emmanuel MACRON, président de la République française, lise ou relise le texte décrié de Monsieur Patrice TALON, parce qu’il s’agissait d’une profession de foi sans équivoque, mobile de ses méfaits.

Je demande que Béninois ou Français, les journalistes posent sans circonlocutions à Monsieur Patrice TALON réélu en enterrant la DÉMOCRATIE , Médaille d’Or du Danxomè, voire, du Bénin.

La question des opposants devenus des exilés ou arbitrairement incarcérés est préoccupante.

Le Président MACRON n’ignore pas qui je suis et je voudrais que certaines de mes questions ne l’embarrassent pas.

Ayant lu hier le discours de Pierre-François Veil, Président du Comité français pour Yad Vashem, j’en ai retenu entre autres ce passage :

« Nous sommes tous comptables du monde que nous laisserons à nos enfants. C’est en nous tenant fidèles à nos valeurs démocratiques mais respectueux de nos différences, intraitables contre l’intolérance, la haine et la violence que nous resterons, sans trahir leur mémoire, fidèles aux victimes et dignes des Justes parmi les Nations ».

Si Emmanuel MACRON, Président de la République française est au Bénin afin que tant de questions aussi soient étouffées, je dirai que le néocolonialisme n’est pas encore en agonie.

Olympe BHÊLY-QUENUM

Un des derniers classiques africains encore vivant.