Le pays enclavé au cœur du Sahel, a été le théâtre de deux coups d’état militaires en 2020 et 2021. Cette semaine, pas moins de 11 attaques y ont été dénombrées. Du coup, c’est la panique chez les Américains qui sont invités par leur gouvernement à vite quitter le pays.
Dans un communiqué vendredi, le département d’État américain souligne que l’ambassade des Etats-Unis «continue d’avoir une capacité limitée à fournir une aide d’urgence aux citoyens américains au Mali». «Des groupes armés et terroristes continuent de planifier des enlèvements et des attentats au Mali» et peuvent prendre pour cible «les boîtes de nuit, les hôtels, les restaurants, les lieux de culte, les missions diplomatiques internationales et d’autres lieux fréquentés par les Occidentaux», selon le texte (Sur notre photo, le président de la Transition, le colonel, Assimi GOÏTA, a accordé, mardi, 14 juin 2022, une audience à Roger CARSTENS, envoyé spécial du président américain, chargé des questions d’otages. M. CARSTENS était en visite au Mali du 12 au 14 juin 2022, en vue d’échanger sur les efforts mutuels à déployer par les deux pays pour porter secours aux otages américains. Il était accompagné par l’ambassadeur des Etats-Unis au Mali, Dennis HANKINS).
La crise politique va de pair avec une grave crise sécuritaire depuis le déclenchement, en 2012, d’insurrections indépendantistes et d’actions djihadistes sanglantes dans le Nord.
Mercredi, 27 juillet, au moins, 15 soldats maliens et trois civils ont été tués dans trois attaques coordonnées et attribuées à des «terroristes», ce qui porte à 11, le nombre d’attaques en moins d’une semaine au Mali. C’est la raison de la panique à Washington.