Les éléments du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) ont arrêté, dimanche et lundi, trois extrémistes partisans de Daesh, qui s’activaient, à Tanger, où ils planifiaient des attaques contre des personnes, ainsi que, des braquages. L’information ne vient que d’être rendue publique.
Les trois prévenus, qui étaient en contact avec des combattants marocains sur la scène syro-irakienne, planifiaient des attaques à l’arme blanche contre des personnes, qui ne partagent pas leurs idées extrémistes à l’image des actes barbares perpétrés par les combattants de Daesh, indique, mercredi, 20 janvier, un communiqué du ministère de l’Intérieur.
L’enquête a révélé que les mis en cause ont planifié d’effectuer des opérations de vols et des braquages pour pouvoir financer leur projet de voyage en vue de rejoindre les camps de cette organisation terroriste, précise le communiqué.
Les prévenus seront déférés devant la justice après la fin de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, selon la même source.
Il y a lieu de penser qu’après le carnage de Ouagadougou, le 15 janvier, une ville marocaine devait prendre le relais, cette semaine, afin que le climat de terreur puisse perdurer, au niveau de la population africaine. Cela dit, le Maroc étant un pays bien sécurisé depuis l’époque du roi, Hassan II, et la tentative d’y faire une opération spectaculaire ayant échoué, on peut se demander vers quelle destination, d’autres djihadistes sont en train de prendre maintenant ? Vigilance !