Cette drogue, dont une importante quantité de résine de cannabis, était dissimulée dans de petits sacs et cachée dans un campement touristique situé au bord de l’Atlantique, à 200 km au Nord-Ouest de Nouakchott.
Bien loin des yeux indiscrets des agents de douane de la capitale.

A 200 km de Nouakchott, les trafiquants pensaient, sans doute, être hors d’atteinte. Cette drogue qui était destinée à la consommation européenne devait, logiquement, embarquer dans un bateau vers un pays de la Côte méditerranéenne, l’Espagne ou la France. Mais la vigilance des services mauritaniens en aura décidé autrement.

Au final, douze des treize personnes arrêtées, le 30 janvier, croupissent en prison, la treizième personne restant sous contrôle judiciaire. Il s’agissait, en fait, d’une véritable équipe internationale de trafiquants de drogue comprenant des Mauritaniens, des Algériens, des Maliens, des Sénégalais et des Sahraouis, qui se pavanaient, dans la zone, à bord de rutilants 4×4.