MISS UNION AFRICAINE 2025 : Une reprise attendue et réussie

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Le 29 mars 2025 a été marqué par la tenue de la 10ème édition du concours de Miss Union Africaine. Se déroulant au Palais de la Femme dans le 11ème arrondissement de Paris, cet événement a accueilli une dizaine de beautés ultra-marines et du continent africain (dont le Cameroun, l’Algérie, le Sénégal ou encore Haïti) pour un coude à coude qui n’avait plus eu lieu depuis 2021, à cause de la pandémie du Covid-19. Sollicitée de toutes parts pour la reprise de ladite élection, sa présidente et fondatrice, Odette Tédga, a répondu aux attentes. Elle a accepté de nous livrer ses impressions.

Afrique Education : Quel bilan faites-vous de la reprise du concours de Miss Union Africaine après 4 années de pause ?

Odette Tédga : Après une longue absence, j’avais peur. Mais au final, le bilan  est positif et je suis satisfaite. Les filles étaient belles, les officiels étaient nombreux dans la salle. Que du beau monde ! J’avais peur d’échouer. Vous savez, l’élection de Miss Union Africaine est fédératrice. N’ayant pas de sponsors, il a fallu tout sortir de ma poche, sans hésitation. Il faut croire en Dieu.

A quels défis avez-vous fait face dans l’organisation du concours avant l’avènement du Covid-19 ? Sont-ils encore présents aujourd’hui ?

Avant le Covid-19, mon principal objectif était la réussite de la soirée d’élection avec la participation de diplomates et de sponsors que j’avais du mal à trouver. Mon équipe, qui n’est autre que le Comité Miss Union Africaine, est professionnelle. Mais, ces obstacles demeurent.

Comment comptez-vous les adresser ?

Dès le mois de mai 2025, je lance la préparation de la onzième édition d’élection de Miss Union Africaine, qui aura lieu en février 2026, en espérant avoir plus de filles de pays différents être accompagnées de leurs ambassadeurs. Les sociétés exerçant en Afrique et ayant leur siège en Europe seront contactées afin de nous accompagner.

Depuis l’année dernière, l’Union Africaine est membre permanent au Conseil de sécurité de l‘ONU. Entrevoyez-vous des retombées pour le concours de Miss Union Africaine ? 

Nous avons déjà rencontré le représentant de l’UA à Bruxelles. Sans résultats. La seule proposition qu’il a faite au Comité Miss Union Africaine était d’organiser le concours dans un pays africain, en commençant par Addis-Abeba (Ethiopie). Comme membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, l’Union Africaine n’apportera rien.

Quelles projections faites-vous du concours dans le futur ?

Je souhaite la pérennité de cet évènement fédérateur, qui n’est pas simplement un concours de beauté, mais un rendez-vous culturel et de célébration de la femme.

Propos recueillis par Idrissa Fofana

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