« Cette bagarre s’est soldée par un bilan tragique de 18 morts, 43 blessés et plusieurs maisons incendiées », selon le texte du communiqué.
« Le calme est revenu » grâce « au déploiement des forces de défense et de sécurité », et « des patrouilles pour assurer la sécurité des biens et des personnes », a-t-on ajouté de même source.
Le ministère, qui a « lancé un appel au calme et à la sérénité », annonce, également, l’ouverture « d’enquêtes », en promettant que « tous les coupables » de « ces actes atroces » seront « arrêtés et poursuivis en justice ».
Les affrontements « à l’arme blanche ont éclaté dans la matinée, lorsqu’un troupeau de bovins appartenant à un éleveur a dévasté un champ de céréales », selon des déclarations, au téléphone, d’un élu local.
« C’est la mort du propriétaire du champ, dans une première altercation, qui a mis le feu aux poudres », a-t-il précisé, déplorant « un nombre important d’enfants et de femmes parmi les morts ».
« Les affrontements étaient d’une rare violence, c’était très barbare », s’est indigné cet élu.
Les conflits entre les agriculteurs et éleveurs sont récurrents au Niger, notamment, pendant la période des récoltes qui coïncide, également, avec les mouvements du bétail vers les grandes aires de pâturage.
Pays très sec, le Niger est, souvent, frappé par de graves crises alimentaires, principalement, dues à la sécheresse.
Mi-novembre 2014, 10 personnes ont été tuées et 13 autres blessées lors d’une bagarre entre éleveurs Peuls et agriculteurs haoussa près de Birni-N’koni, dans la même région de Tahoua.