Afrique Education a beaucoup écrit sur cette question depuis le 26 juillet, date du coup d’état militaire du général-président, Tiani. Loin de soutenir un coup d’état militaire, votre magazine préféré a pesé de toutes ses forces pour que cette intervention militaire qui allait déstabiliser tout le Sahel plus le Nigeria, n’ait pas lieu.
Nous sommes heureux de constater, aujourd’hui, qu’elle n’aura pas lieu. Bien que le prétexte avancé par ses principaux soutiens, fut le retour à l’ordre constitutionnel et de Mohamed Bazoum sur son trône. C’était sans doute bien pensé sauf qu’une intervention militaire au Niger devant une armée aguerrie au combat comme l’armée du Niger, allait se solder par une déstabilisation, non seulement, de ce pays, mais aussi, du Nord du Nigeria, du Bénin, et du Lac Tchad où on trouve le Tchad et le Cameroun. Ce n’était donc pas une affaire simple et rapide comme le président de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, voulait le faire croire.
L’intervention militaire occidentale en Libye avait eu lieu à cause de la lâcheté des opinions africaines. Oui, celles-ci avaient été (très) silencieuses, laissant seuls les dirigeants politiques, à savoir, le président de la Commission de l’Union africaine, le Gabonais, Jean Ping, et le président en exercice de l’Union africaine, l’Equato-Guinéen, Teodoro Obiang Nguema Nguema, se débrouiller seuls. Conséquence : Personne, ni aux Nations-Unies, ni à Washington, ni à Paris et à Londres, ne les avait écoutés. Ils ont prêché dans le désert. Si l’opinion africaine s’en êtait mêlée comme cela a été le cas, cette fois-ci, la Libye aurait échappé aux bombardements de l’OTAN. Ce pays serait encore, entièrement, en place et le frère-guide aurait conservé son poste, avec ses excès que beaucoup aimaient en Afrique. Car l’opinion publique africaine constitue une grande force, qui fait peur à tout dirigeant, surtout, quand certains d’entre eux sont, nommément, désignés comme étant des suppôts de l’Occident. Quoi qu’on dise, ils font très attention dès qu’ils sont ainsi identifiés.
Le numéro 525 d’octobre 2023 d’Afrique Education explique pourquoi le Plan Macron-Ouattara-Macky Sall, pour chasser la junte nigérienne du pouvoir, a, lamentablement, échoué, et pourquoi, le président du Nigeria et président en exercice de la CEDEAO, Bola Tinubu, a appris à tourner sept fois sa langue dans la bouche avant de faire une déclaration.
Ce numéro est d’une richesse particulière, avec des révélations qu’on ne trouve même pas les réseaux sociaux. Allez vite chez les marchands de journaux vous en procurer. Sinon, achetez-le sur la boutique du magazine (www.afriqueeducation.com) et suivez les instructions jusqu’à l’obtention du pdf.
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